Histoires des rues de Gournay sur Marne
Gournay-sur-Marne, s’est urbanisée très tardivement en raison d’une rivière capricieuse et parce que son foncier a été longtemps détenu par deux grands propriétaires : le chatelain du Château Rouge et le clergé du Prieuré dit Château Blanc.
Jusqu’à la révolution, le tout petit village de Gournay était constitué d’une trentaine de foyers. Ils étaient bien séparés du châtelain dont le parc et les pâtures occupaient toute l’île de Beaubigny[1], bien isolé par le profond Bras Saint Arnoult. Le Bras était alors un bout de rivière bien vivant qui allait rejoindre la Marne 1200 mètres plus en aval.
Arnoult était le saint protecteur vénéré dans la paroisse depuis que quelques reliques du saint assassiné à Reims avaient été cédées au seigneur de Gournay et déposées à l’église.
Les gens étaient au service soit du châtelain, soit du Prieur, soit des fermiers qui exploitaient les terres de l’un ou de l’autre. La dernière châtelaine Marquise (Veuve) de Marbeuf fut guillotinée en 1794.
Plan de Gournay-sur-Marne avant 1750 par Alexandre-François Hugnin, Géographe d’après de La Grive.
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Jusqu’à la révolution, isolé dans l’île de Baubigny, le Château Rouge était une résidence aristocratique dans un joli parc aménagé entre le Bras Saint Arnoult et la Marne.
À l’est, le prieuré n’avait déjà plus de cloitre, ni de moines et il fallait désormais l’appeler « le Château Blanc » (peut-être de la couleur des pierres de taille et de la chaux) ; les Prieurs du XVIIème et XVIIIème l’avaient aménagé en villégiature.
Au début du XIXème siècle pratiquement toutes les anciennes propriétés du clergé et de la noblesse de la rive gauche de la Marne furent achetées aux enchères. À Gournay, un industriel de la céramique parisien, Jean Népomunène Hermann Nast eut l’idée d’en faire une villégiature rurale pour lui et ses deux héritiers. Il en devint maire et châtelain mais superstitieux il se garda bien de demander un titre de noblesse. Il relança la ferme sans modification profonde du paysage et de la voierie.
L’activité non agricole de Gournay qui était située depuis le moyen-âge, sur la rive droite avec quelques cabarets (marchands de vins au détail) et auberges où les usagers du bac ou du pont avaient pris l’habitude de faire escale en attendant leur tour au péage, y était cantonnée encore au début du XXème siècle.
Après le décès du patriarche Jean Nast, une des deux branches, l’aînée, celle de Henri-Jean Nast ne tarda pas à prendre la décision de se retirer de Gournay et tenta de céder dès 1844. Mais elle n’arriva pas à vendre le Prieuré-Château Blanc comme villégiature de deux hectares. Elle décida finalement de vendre en bloc le Prieuré avec toutes ses terres restantes (une trentaine d’hectares) à des spéculateurs qui en feraient leur affaire. L’urbanisation commença donc dans les années 1880-1895 sur les terres centrales du Prieuré, les moins inondables, avec une cinquantaine de villas ou pavillons de meulières réalisés sur une vingtaine d’hectares. Fin 1896, le conseil municipal, prit acte du caractère définitif du lotissement et préconisa d’intégrer la voierie du quartier à la commune, ne manquait que l’autorisation préfectorale. Roger Ballu avait auparavant sauvé le lotissement que les veuves et héritiers des promoteurs d’origines étaient incapables de soutenir, en reprenant la propriété du lotissement. Le maire, lui-même s’y construisit son petit manoir en périphérie : la Sauleraie. Le Préfet de Seine et Oise après avoir pris son temps pour étudier la situation autorisa la commune à reprendre les voies et rues du Prieuré que lui offrait Roger Ballu, par arrêté préfectoral en date du 23/10/1900.
Après la Grande Guerre, l’autre branche des Nast, celle de François-Jean qui avait déjà cédé la Ferme de Gournay en 1888, décida de se retirer à son tour et de céder le reste de ses terres et le parc du Chateau Rouge sur l’île de Baubigny à un lotisseur unique qui avait fait ses preuves à Vaires, Aulnay, etc… la société Bernheim Frères et Fils de Paris.
La réglementation ne permettait plus de faire n’importe quoi.
En effet en réaction à de nombreux programmes immobiliers en perdition, et après de nombreux scandales, la loi du 19 juillet 1924 imposait dorénavant un cadre juridique rigoureux aux opérations de construction. Désormais les grandes opérations de divisions de propriété devaient être préalablement présentées au préfet qui ne délivrait une autorisation que si le projet contenait des engagements et des garanties de réaliser ou financer la collectivité afin de livrer des aménagements collectifs (voieries, réseaux, écoles, etc..).
Le Domaine de Gournay
L’urbanisation d’environ 340 hectares sur Gournay[2] et Champs sous l’appellation « Domaine de Gournay » démarra à la fin du mandat de maire d’Ernest Pécheux suite à l’arrêté préfectoral d’autorisation du 14 décembre 1924. Les réservations commencèrent sur plan deux ans auparavant dans les bureaux de la société à Paris et sur place dans deux agences immobilières .
Le lotissement se poursuivit sans faiblir pendant les mandats d’André Ballu de 1925 à 1931 et d’Arsène Arnoult de 1931 à 1934.
C’est André Ballu qui signa en 1930 avec Edmond Bernheim la municipalisation de la voierie du Domaine de Gournay, validée par le préfet le 5 avril 1930.
Nous examinons ici l’histoire des noms de chacune des rues de Gournay-sur-Marne, souvent dus à l’inventivité des lotisseurs et rappelons quelques noms des lieux-dits en usage bien avant la création du cadastre.
Tableau d’assemblage du cadastre d’après relevés du géomètre René Danger de 1923 et 1927, légendes de 1927.
104 voies sont actuellement répertoriées sur les sites de l’administration[3]. Quatre voies le seront bientôt et une devrait être annulée un jour ou l’autre (la place Staline) mais soyons patients, ce n’est pas à 75 ans près.
Nous traiterons successivement des
- Rues
- Avenues
- Allées et impasses
- Boulevards
- Places, Ronds-points, squares et espace
- Chemins
- Promenade
- Lieux-dits
Les rues de Gournay-sur-Marne
Rue de l’Alouette : rue créée en 1924 lors du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim du nom de l’oiseau car l’alouette peuplait les prairies et plus généralement les terrains non boisés comme cette partie de Gournay qui était alors en prés.
Rue des Amandiers : rue créée et nommée postérieurement au lotissement Bernheimi. Probablement faut-il y voir un hommage à la famille Nast, qui avait cédé ces terres au lotisseur au début des années 20. Les établissements des porcelainiers Nast se trouvaient rue des Amandiers à Paris (devenue rue du Chemin-Vert dans le 11ème).
Rue des Aubépines : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim
Rue de Baubigny : Jusqu’à la fin du moyen-âge, à Gournay-sur-Marne, mis à part le Prieuré des bénédictins, sa population, son seigneur, sa prévôté (ses hommes d’armes), sa paroisse, son pont ou son bac étaient rassemblés et isolés sur une île représentée sur les cartes anciennes sous le nom d’Isle de Beaubigny. Cette île de 40,4 hectares environ était dans le quart nord-ouest de la commune actuelle.
Au moyen âge, les cartes représentaient l’île de Beaubigny, comme une île entourée de beaucoup d’eau, la Marne bien sûr et un petit bras de la Marne qui commençait juste en amont des hauts murs du parc du château à l’endroit que l’on appelle aujourd’hui le « Passage du Bac » (une allée piétonne non répertoriée). La profondeur du Bras pouvait être de plusieurs mètres, sa largeur variait de 5 à 20 mètres. Le flux du bras Saint-Arnoult était assez fort pour entrainer le moulin à farine situé à l’entrée du bras. Pendant longtemps le Prieuré a perçu des droits à la fois sur le moulin et sur le bac.
L’Isle de Beaubigny devint après le moyen âge « île de Baubigny ». Quand le Bras fut canalisé et recouvert dans les années 30, l’ïle de Baubigny disparut de la vue.
Baubigny, la belle île de Gournay pourrait bien sûr renaître en cas de fortes inondations car les terrains près du tracé de cet ancien bras de la Marne ne sont souvent qu’à l’altitude de 36,5 mètres.
Rue du Belvédère : au XVIIIème siècle dans le Parc du Château, le châtelain, le Vice-Amiral de Court, avait commandé à l’ouest de la mare du château des constructions abritant des caves et une grande glacière qui était alimentée en blocs de glace prélevés en hiver dans la mare du château. Sa hauteur était de 13 mètres et un escalier permettait de rejoindre sur la plateforme une terrasse de 7 mètres de diamètre permettant de contempler les bords de Marne, d’où le nom de Belvédère.
Rue Faustin Besson : voie anciennement nommée avenue de la Marne lors de la création du lotissement du Prieuré en 1876. Faustin Besson fut élu conseiller municipal vers 1880, sa santé ne lui permis pas de siéger longtemps. L’avenue de la Marne fut nommée rue Faustin Besson (1821-1882) au printemps 1922, pendant le dernier mandat d’Ernest Pécheux, en hommage au célèbre peintre qui connut son apogée au second Empire et décora des palais conçus par son gendre Aubert Clément Jules Reboul, qui fut quant à lui, un maire modéré de Gournay de février 1888 à avril 1895 dont aucune rue n’a reçu le nom.
Faustin Besson 1821-1882
Rue Émile Boisseau : une ancienne rue de Gournay, présente déjà au 18ème siècle sous le nom de rue Vivienne baptisée sur décision d’un conseil municipal du printemps 1922, rue Émile Boisseau, du nom du sculpteur qui conçut la maquette du monument aux morts de Gournay-sur-Marne en 1918. Le sculpteur offrit sa création, à charge pour la commune de payer les travaux. Une souscription y pourvut. Emile Boisseau avait déjà un lien avec Gournay et plus précisément avec les Ballu. En 1882 il avait en effet réalisé la statue de Beaumarchais pour la reconstruction de l’hôtel de Ville de Paris sous la direction de l’architecte Théodore Ballu, père de Roger Ballu qui fut maire de Gournay de 1895 à 1908 et Inspecteur des Beaux-Arts et qui, en tant que critique d’art, membre des jurys des divers salons et en tant que commissaire artistique de grandes expositions avait complimenté ses sculptures d’une grande finesse.
Émile André Boisseau 1842 1923
Rue du Bras Saint Arnoult : voie créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement «Domaine de Gournay » par la société Bernheim du nom du Bras de la Marne qui séparait l’île de Baubigny où se trouvait d’une part le parc du château et des champs et des près donnés en fermage par le châtelain ou le Prieuré.
Avant les travaux d’aménagement ordonnés par le Vice-Amiral Claude-Élisée de Court de la Bruyère, le Bras Saint Arnoult avait un fort courant, une profondeur de plusieurs mètres et une grande largeur qui mettait à l’abri le château seigneurial et sa paroisse de Saint Arnoult qui possédait quelques reliques de Saint Arnoult, l’évêque de Tours assassiné à Reims au VIème siècle.
Le Bras Saint Arnoult a fait tourner à sa naissance un moulin à grain qui fut une importante source de revenus pour les bénédictins du Prieuré du XIIème au XVème siècles
Rue des Bruyères : rue créée et nommée en 1924, dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue Eugene Carrière : au XVIII ème siècle le Prieuré était relié au village où se trouvait l’église Saint Arnoult par deux voies d’une part par le chemin de halage au nord et d’autre part à l’ouest par une étroite rue bordée d’arbres.
Le Lotissement réalisé par messieurs Loisel-Cholin-Rabuteau, élargissait et prolongeait cette voie bordée d’arbres après la destruction du Prieuré et de sa Chapelle. Le nouvel axe ouest-est au milieu du lotissement reçu le nom d’avenue Rabuteau (du nom d’un des lotisseurs) qu’il garda jusqu’en 1920.
Le maire Ernest Pécheux, lui-même artiste[4], décida vers 1923 que l’avenue Rabuteau devrait alors s’appeler avenue Eugène Carrière en hommage à l’artiste peintre symboliste, né à Gournay-sur-Marne en 1849 et décédé à Paris en 1906. La société des Amis d’Eugène Carrière animée par Mme Sylvie Le Gratiet fonda l’Espace Eugène Carrière et obtint pour le Musée d’Eugène Carrière[5] situé dans la rue Ernest Pécheux, contigu au Collège Eugène Carrière la reconnaissance de la DRAC.
Eugène Anatole Carrière 1846 – 1906
Rue du Clos Saint Vincent : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement «Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
La dénomination « clos Saint Vincent » indique habituellement une parcelle close consacrée à la culture de la vigne, Saint Vincent étant le saint patron des vignerons. Avant l’invasion de la vigne par le phylloxera en 1863-1880, il y en avait quelques arpents sur ce secteur ainsi que cela figure sur certains plans. Il existe un clos Saint Vincent à Noisy qui aujourd’hui encore produit du vin et a donné lieu à la création d’une « Confrérie du Clos Saint Vincent ».
Rue des Cerisiers : rue créée et nommée après 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue des Fauvettes : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim. La fauvette grisette et la fauvette babillarde fréquentent encore la Haute-Île.
Rue de la Ferme : du XII ème au XVI ème siècle, arrivant de la rive droite sur la rive gauche, les usagers du gué, du bac ou du pont devaient longer le bras Saint Arnoult, passer un petit pont sur le Bras et via la « rue de la Marne », actuelle rue de la Ferme, ils rejoignaient le « chemin de Champs » qui plus loin bifurquait soit vers Champs, soit vers la Malnoue par le « chemin des pommiers ».[6] Cette rue de la Ferme est la voie la plus ancienne de Gournay.
En 1719, le Vice-Amiral de Court acheta en roture c’est à dire sans les droits seigneuriaux, le château seigneurial et ses terres. Cherchant la tranquillité, il fit sortir de son voisinage immédiat, les habitations villageoises, sa petite ferme et l’église paroissiale. Il finança la construction de la nouvelle église du village (sur le site actuel) et restreignit le passage par la « rue de la Marne ».
La rue de la Marne devint l’impasse de la Perpin (Perpin en latin signifie l’infinitif « continuer »).
Avant 1914, l’impasse de la Perpin, ne permettait d’accéder depuis la place de l’église, qu’à quelques vieilles bâtisses et à une grosse exploitation appartenant à Monsieur Gomel comprenant en 1904 : 22 hectares de pâturage naturel, 72 hectares de près arables, 6 hectares de bocages, 33 vaches, 1 taureau, 13 chevaux de trait, 4 porcs, 2 béliers, 80 brebis, 80 moutons. Elle employait une vingtaine de personnes.
Un autre accès à la ferme existait « rue des Prés de Noisy » notamment pour le bétail. L’activité de la ferme cessa en 1934. Elle reprit à petite échelle pendant la guerre avec quelques vaches laitières.
À la création de l’avenue du Château (future avenue Mal. Foch en 1929) dans le cadre du lotissement «Domaine de Gournay » par la société Bernheim en 1924-1925, l’impasse de la Perpin » est devenue « rue de la Ferme ».
Rue des Fougères : rue créée et nommée après 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue de la Fourche : la rue fut créée après 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim et tient son nom de la forme créée avec la rue des muriers.
Rue des Glycines : rue créée et nommée après 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue de la Grande Armée : la rue fut créée et nommée après 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim en hommage à l’armée du Premier Empire.
Rue des Groseilliers : rue créée et nommée après 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue Henri Guérin : anciennement rue de Montapeine, du nom de l’ancien lieu-dit « Mont a pene » de Champs sur Marne, voie se poursuivant toujours sous ce nom de Montapeine dans la commune de Champs-sur-Marne. Henri Jules Guérin est né à Coutances le 27 février 189I. Il servit la marine nationale comme matelot-torpilleur, puis fut par engagement sous-officier dans la Légion Étrangère de 1927 à 1932[7].
Quelques jours après l’armistice consentie par Pétain, il fut dénoncé à la police par des «témoins» qui l’accusèrent de couper des lignes de communications allemandes à Montmorency et Pierrefitte, la police le livra aux allemands. Il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand. Après le rejet de son recours en grâce dans les cinq jours, il fut fusillé par le peloton d’exécution d’une unité stationnée à Gournay-sur-Marne, le 26 juin 1940 à 49 ans, il fut inhumé au cimetière de Gournay. Henri Guérin est considéré comme une victime civile[8], ne figurant pas dans les bases de données « Mémoire des Hommes » des combattants ou résistants du Service Historique de la Défense. Mais le nom d’Henri Guèrin figure sur la plaque des victimes 39-45 du monument aux morts de Gournay et sur un monument funéraire du cimetière de Regnéville-sur-Mer (50) où ont vécu ses parents.
Henri-Jules Guérin 1891-1940
Rue Henri IV : Cette rue a été nommée rue des Capucines lors de sa création en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim. Elle fut rebaptisée rue Henri IV en souvenir du premier Bourbon dans les années 1970.
Pendant les guerres de religion, Henri Ier de Navarre, protestant fit le siège de Paris tenu par les catholiques. Il comprit l’intérêt stratégique de Gournay-sur-Marne qu’il visita et il en ordonna le renforcement des fortifications sur les deux rives. Il utilisa Gournay comme une véritable place forte, dotée d’un ancien fort seigneurial rive gauche et d’un fortin rive droite qui permettait de résister aux assauts et servait à filtrer les passages et les chalands afin d’établir le blocus de Paris en vivres. Les villageois et les moines pâtirent du cantonnement des soldats et des travaux de fortification. Plus de dix ans furent nécessaires pour réparer les dégâts des militaires protestants mais le pont ne fut pas reconstruit.
Une fois Roi de France, Henri IV s’empressa de réduire les capacités défensives de Gournay pour ne pas avoir à souffrir lui-même d’un blocus ultérieur.
Henri IV 1553-1610
Rue Jeanne d’Arc : la voie est créée et nommée en 1924, « rue des Libellules » dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim
Elle conserve ce nom à Champs sur Marne mais à Gournay, vers 1930, la voie est rebaptisée « rue Jeanne d’Arc » à l’initiative du maire le Dr André Ballu.
Jeanne d’Arc fut canonisée en 1920. En outre la loi du 10 juillet 1920 institua une fête nationale le deuxième dimanche de mai, fête de Jeanne d’Arc, fête patriotique. Jeanne d’Arc est devenue un symbole politique pour la droite catholique et même la droite républicaine. Il faut se rappeler que le Docteur André Ballu, fils aîné de Roger Ballu, était président de l’Union Nationale des Anciens Combattants, très active en 1924 contre le Cartel des Gauche; sans miracle, il échoua à la députation.
Mais Jeanne d’Arc a aussi une histoire à Gournay-sur-Marne et dans ses environs immédiats qui a peut-être inspiré également la décision du conseil municipal.
Jeanne d’Arc, après une blessure reçue en menant une attaque de Paris, tenu par les Anglais, était passé par Gournay en venant se faire soigner à l’hôpital de Lagny-sur-Marne en 1429 avant de retourner dans les pays de Loire. Elle aidera un Mc Donald à s’installer à Gournay-sur-Marne, le chevalier Thomas Houston issu de ce clan écossais, allié du roi de France, qu’il avait bien servi pendant le siège d’Orléans et celui de Meaux. Le roi, alors seigneur en titre de la seigneurie de Gournay, récompensa le chevalier en lui offrant, à vie, les recettes de sa seigneurie de Gournay-sur-Marne. En mai 1430, Jeanne d’Arc était à nouveau à Lagny et elle mena une féroce bataille à Vaires-sur-Marne, empêchant les anglais et les bourguignons de prendre Gournay-sur-Marne et son gué hautement stratégique. Sans elle, nous serions peut-être british.
Jeanne d’Arc 1412-1431
Rue Paul de Kock : la voie est créée et nommé en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim du nom d’une figure de Gournay, écrivain prolifique, moraliste mais optimiste, feuilletoniste, romancier, dramaturge, parolier, librettiste. Son père Johannes Conradus de Kock était hollandais, banquier et fut guillotiné à Paris pendant la Terreur.
Il écrivit notamment des Physiologies : « Physiologie de l’homme marié » et « Physiologie du cocu : considérations biscornues, par une bête sans cornes ». L’écrivain qui signait Ch.-Paul de Kock eut un fils Henry de Kock qui aima Gournay-sur-Marne.
Dans ses mémoires Ch. Paul de KOCK indique qu’il a fait deux séjours à Gournay pendant que son fils Paul Henry de KOCK y était en villégiature (probablement) en 1857 1858.
voir l’article
Gournay source d’inspiration pour Paul de Kock (le père)
Gournay est cité dans quelques livres de Ch. Paul de KOCK
1 fois dans L’AMOUREUX TRANSI 1858, une intrigue de comédie qui se passe à Gagny
32 fois dans PAUL et SON CHIEN 1858 Partie I et Partie II Les épouxChamoureau
1 fois dans MÉMOIRES écrits par lui-même
Son fils Paul Henry de KOCK qui signait généralement Henry de Kock fit de la toute petite commune d’alors le théâtre de plusieurs histoires qui permettent de connaître la vie locale au milieu du XIXème siècle : le Mystère du village. Le médecin des voleurs ou Paris en 1780 (1858); l’Amour bossu (1865). Henri de Kock dit par exemple de Gournay : « joli petit hameau enfoui sous les arbres comme un nid de fauvette sous les feuilles d’un rosier ».
Si Paul obtint une rue, le fils Henry aurait bien mérité une avenue.
Paul de Kock 1793-1871
Rue des Lauriers : rue créée et nommée après 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue Claude Lebret : la voie est créée dans d’anciens prés et jardins du Prieuré en 1876 -1878 par les lotisseurs du domaine du Château Blanc ou Prieuré de Gournay sur Marne. Elle est nommée alors « Boulevard du Bas Pays ».
Après la seconde guerre mondiale la voie est rebaptisée rue Claude Lebret.
Claude Joseph Lebret était l’aîné des cinq enfants du Dr Georges Léon Lebret et de Mme née Cécile Simone Ballu. Il était un des petits-fils de Roger Ballu et de Gabriele Nast.
Sa profession était « inspecteur, section judiciaire »[9] en 1944 quand il rejoint les maquis de l’Yonne. Il a combattu avec le maquis Bourgogne probablement dans le groupe appelé SNM6, service National Maquis n°6, composée de réfractaires au STO et de partisans et francs-tireurs nouvellement arrivés au maquis.
Il est probable qu’il ait connut son dernier combat contre des allemands en août 1944, en bordure de la forêt d’Othe dans l’Yonne. Il serait décédé au combat à l’âge de 25 ans, entre le 3 et le 17.08.1944, période où les allemands attaquèrent les maquis d’Othe. La date de disparition du 16 août 1944 a été retenue par la famille. Il semble que Claude Lebret n’ayant pas pu être identifié, la mairie de Bussy en Othe n’a pu enregistrer son décès qu’au bout de 10 ans en 1954. Le décès ne fut transcrit à l’état-civil de Gournay qu’en 1955.
Claude Lebret a reçu à titre posthume la Médaille Militaire Croix de Guerre 39-45 référence 257254 (sous réserve de vérification au S.H.D. de Vincennes)
Son nom figure sur la plaque dédiée aux victimes de 39-45 du monument aux morts de la commune.
Claude Lebret 1919-1944
Rue Jean Léonardi : la rue de l’Étang est créée et nommée en 1925 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim, elle sépare la parcelle où se trouve la mare-étang du Château Rouge, du Parc de la nouvelle Mairie. La rue de l’étang a ensuite reçu le nom de rue André Ballu avant que la Promenade des Patis soit nommée avenue André Ballu.
Après-guerre, la rue est renommée Rue Jean Léonardi du nom de Jean Antoine Léonardi, victime 39-45 de Gournay-sur-Marne. Son nom est également gravé sur une plaque de marbre noir posée sur le monument au mort en 1945 en hommage aux « Fusillés déportés morts pour la France 1940-1945 »
Jean Antoine Léonardi né en corse en 1902 est un hussard de la république, instituteur, il rencontre en 1931, sa seconde femme institutrice à Saulx-les-Chartreux dans l’Essonne et l’épouse à Paris 6e en 1934. Le couple est muté à Gournay-sur-Marne où il est promu directeur d’école et sa femme institutrice.
Née Valérie Rachel Dreyfus-Weil à Paris Ier, (1893-1972), elle fut arrêtée à Gournay fin 1941 accusée de ne pas s’être conformée à la loi du 2 juin 1941 du régime de Vichy sur le statut des juifs qui rendait obligatoire leur déclaration en mairie, et leur interdisait l’accès à la fonction publique, etc…sauf exceptions notamment pour les juifs français ayant une ascendance française ancienne et s’étant rendus utiles à la nation. Le mari Jean Léonardi fut également poursuivi pour complicité et non dénonciation, il fut condamné à de la prison avec sursis et amende, il fut suspendu administrativement à la veille d’une promotion. Finalement Mme Valérie Léonardi-Dreyfus fut relâchée par la Gestapo probablement sur l’intervention de l’administration de Seine et Oise parce qu’elle ressortait aux exceptions de la loi du 03.10.1941. Jean Léonardi ne se remit pas de tout cela, il tomba malade et en mourut en 1944. Sa veuve Valérie Léonardi-Dreyfus est décédée en 1973 à Sèvres.
Jean Antoine Léonardi 1902-1944
Rue des Longues Raies : C’est une rue droite dans un long champs qui fut créée et nommée en 1924 rue des Longues Raies dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Pour la toponymie, la raye étant la raie, le sillon, les « Longues Rayes » désignent des parcelles arables étroites toutes en longueur, dont les sillons de la charrue sont longs.
Elle courrait à la fois sur les communes de Gournay et de Champs dans les anciens champs de céréales. Sur Gournay la rue des Longues Raies est très courte et dès la limite administrative avec Champs, la rue fut rebaptisée Albert Berthelot du nom du FFI alias Georges, né à Champs le 24.07.1923 et présumé fusillé en 1944 (GR 16 P 53574), médaillé de la Résistance en 1946.
Rue des Mimosas : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim
Rue des Muriers : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue des Pâquerettes : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue du Parc : rue crée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim
Le « Parc » était l’appellation du domaine de plusieurs hectares autour du Château Rouge, il fut richement aménagé au XVIIIème siècle selon les fantaisies du Vice-Amiral de Court de la Bruyère.
Rue Parmentier : La rue est créée et nommée ainsi en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim
Pharmacien de formation au service des armées, chimiste, nutritionniste et hygiéniste. Il chercha des solutions alimentaires en cas de disette. Il est principalement reconnu pour avoir lutté contre les lobby céréaliers (déjà !) et pour avoir levé les superstitions contre les tubercules et d’autres aliments sains et utiles mais négligés. Son activisme permit à la pomme de terre de s’installer comme aliment de base et à d’autres aliments d’être consommés lorsque le pain manque, sauvant des vies.
Antoine Augustin Parmentier 1737-1813
Rue de la Patte d’Oie : du nom de la forme créée avec la rue des Groseillers ainsi nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue Ernest Pécheux : Cette voie fut créée dans le cadre du lotissement du Château Blanc ou Prieuré de Gournay en 1876-1678 sous le nom d’avenue Loisel du nom d’un des lotisseurs, elle fut ensuite rebaptisée rue du Prieuré vers 1897.
Paul Auguste Ernest Pécheux, artiste peintre décorateur, (1841-1925), propriétaire à Paris, qui était adjoint au maire de Gournay depuis un mandat a succédé à Roger Ballu, tout juste réélu mais décédé en mai 1908. Ernest Pécheux fut maire pendant plus de seize années, en fait jusqu’à son propre décès en janvier 1925 à 83 ans.
C’est Ernest Pécheux qui fit ratifier par son conseil municipal la convention prévue par la loi entre la commune et le lotisseur la Sté Bernheim Frères et Fils pour déclencher le 14 décembre 1924 l’autorisation préfectorale du lotissement concernant Gournay.
Les négociations avaient commencé en 1920 quand les héritiers Nast réalisaient leurs premières cessions à MM Bernheim.
Depuis la Loi du 19 Juillet 1924, les opérations de division de propriété devaient être préalablement présentées au Préfet qui ne délivrait une autorisation de lotissement que si le projet contenait des engagements et des garanties de réaliser ou financer des aménagements collectifs négociés avec les élus locaux (voierie, réseaux, écoles, équipements divers, etc..).
Les Bernheim qui avaient acquis de 1920 à 1924 des biens immobiliers agricoles et non agricoles des héritiers Nast à Gournay, Champs et Chelles, offrirent à la commune de Gournay-sur-Marne, de lui céder le Château Rouge et ses dépendances en échange de terrains et des bâtiments à démolir de l’ancienne mairie-écoles de Gournay.
La décision en 1924 de créer la nouvelle avenue du Commerce (future avenue Paul Doumer) découle également des négociations entre Ernest Pécheux, Edmond Bernheim et le sous-préfet.
L’inauguration de la Rue du Commerce eut lieu en présence de Monsieur le Sous-Préfet, demandeur de ce nouveau plan de circulation pour désengorger le pont de Gournay victime de son succès depuis sa gratuité .
Le nom de « rue du Commerce » fut attribué à la nouvelle voie (créée en 1924) par le conseil municipal du 22 juin 1926
Edmond Bernheim offrit également à la municipalité de Gournay du temps d’André Ballu successeur d’Ernest Pécheux de vastes terrains au sud de la commune dont la vocation était à l’époque de devenir des parcs publics. Moins scrupuleux d’autres maires en firent des fonciers pour divers promoteurs.
Rue des Pervenches : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue des Pinsons : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue des Poiriers : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue des Pommiers : Une nouvelle rue des Pommiers fut créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
En effet un chemin des Pommiers a existé autrefois, il est indiqué dans le cadastre dit napoléonien de 1819, sur le tracé du Chemin du Port de Gournay à la Malnoue. C’est aujourd’hui l’avenue des Princes.
Rue des Près de Noisy : nom actuel d’un chemin très ancien reliant la ferme de Gournay-sur-Marne aux prés de Noisy-le-Grand. Le rue rejoint, sur la commune de Noisy-le-Grand, le « Vieux Chemin de Gournay »
Sur la carte du lotisseur de 1924, il y avait sur la commune de Gournay successivement d’ouest en est
- le chemin des près de Noisy
- La rue des Près de Noisy
- Le rue de Noisy
Les trois voies ont été nommées « rue des près de Noisy » dans le cadastre édité après la dernière guerre.
Rue du Prieuré : la voie a été créée lors du lotissement du Château Blanc ou Prieuré de Gournay-sur-Marne, par Messieurs Loisel, Cholin et Rabuteau, cahier des charges de 1876 rectifié en 1878, et en 1895 sous le nom d’avenue Loisel. D’une longueur de 340 mètres, elle traversait d’ouest en est les jardins et pelouses de l’ancien parc d’environ 7 hectares du prieuré de Gournay-sur-Marne.
Le domaine a appartenu entre le XI ème siècle et la révolution au prieuré de Saint Martin des Champs de Paris. Le prieuré de Gournay accueillit à son apogée vers 1500 jusqu’à une trentaine de moines bénédictins voués à la prière et aux travaux agricoles dans les jardins, les potagers, les vergers et dans un domaine d’une quarantaine d’hectares de céréales et de pâtures répartis entre Gournay, Champs, et Noisy.
Au XVIIIème siècle, le prieuré n’était plus qu’une résidence statutaire du clergé où se succédèrent notamment deux abbés célèbres en leurs temps qui entreprirent l’embellissement et la conversion du prieuré en petit château avec des jardins d’ornement à la française et de vastes potagers et vergers.
La rue Loisel est devenue rue du Prieuré vers 1897.
Après le décès en janvier 1925 de Paul Ernest Pécheux, maire de Gournay, qui habitait la villa « les Pervenches au 1bis, rue du Prieuré, la portion ouest de la rue du Prieuré jusqu’à la rue Faustin Besson devint la rue Ernest Pécheux. Les 180 mètres restant à l’est devirent la rue du Prieuré.
Rue du Port : avant la création du canal de Chelles inauguré en 1865, il existait une rue reliant la route de Paris à Lagny au port de Gournay sur la Marne.
Le Port Autonome de Paris (HAROPA) est sur la rive droite du canal en aval de la rue du Port
Comme la rue du port fut coupée en deux en 1865 lors de la création du canal, la partie sud prit le nom d’Impasse du Canal.
La rive gauche du canal ne fait pas l’objet d’exploitation portuaire mais dispose encore d’un chemin de halage en vis à vis du port.
Rue des Pruniers : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Rue du Puits Perdu : cette voie ancienne n’a pas été créée dans le cadre du lotissement «Domaine de Gournay » par la société Bernheim.
Elle existait déjà et longeait autrefois le ru de Nesles. Habituellement un puits perdu est un puits d’infiltration comme un puisard, qui ne sert pas à prélever de l’eau mais à reverser des eaux pluviales dans la nappe, ici, au pied d’une forte pente.
Rue de la Rainette : du nom du batracien. La présence de rainettes dans le secteur humide où se situait la rue justifiait probablement son nom. La rainette est une petite grenouille arboricole, aux doigts munis de ventouses. Un chemin de la rainette a pu exister avant le lotissement Bernheim.
Rue du Renard : rue crée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim dans d’anciens jardins horticoles où pouvaient vivre quelques animaux dont des renards.
Rue des Rosiers : rue créée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim et qui se prolonge au sud de l’avenue Aristide Briand.
Rue de la Rotonde : Au XVIIIème siècle dans le Parc du Château du Vice-Amiral Claude-Élisée de Court de la Bruyère, (1666 -1752) se trouvait à l’extrémité ouest d’une allée plantée, une rotonde sur lequel il y avait un kiosque à musique.
Rue Gabriel Verdier : rue créée et nommée rue de l’Orangerie en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim à l’emplacement de l’Orangerie créée au début du XIXème pour les Nast.
Après la Libération, la rue reçut le nom de Gabriel Verdier, habitant d’Esbly, employé municipal de Gournay comme chauffeur ambulancier.
Gabriel Verdier, résistant FTP-FFI[10] est tombé avec un groupe de 42 résistants dans le « guet-apens de la Porte Maillot », tendu dans un garage impasse Doisy à Paris XVIe. Il fut fusillé avec 34 résistants dont de nombreux chellois et un gournaysien, Maurice Guilbert, à la Cascade du Bois de Boulogne le 16 août 1944.
Gabriel Verdier 1902-1944
Rue de Verdun : du nom de la ville fortifiée de Verdun, sous-préfecture de la Meuse, dont les forts bloquèrent héroïquement des allemands sur le front de la Meuse. Verdun fut le théâtre d’une première victoire le 16 décembre 1916 et d’une seconde le 27 août 1917, des batailles très meurtrières pour les deux camps.
Rue du Vert Pré : rue crée et nommée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim, située dans l’ancien parc d’agréement du château du Vice-Amiral de Court de la Bruyère.
Plan extrait d’un plan-affiche de la ville, vers 1930, financé par les publicités de commerçants et artisans
Avenues de Gournay-sur-Marne
Avenue Roger Ballu : La voie avait été créée et nommée avenue du Midi dans le cahier des charges du lotissement du « Château Blanc ou Prieuré de Gournay-sur-Marne », de Messieurs Loisel, Cholin et Rabuteau, en 1876 revisé en 1878 et 1895 (Rabuteau).
Roger Ballu, fils d’un grand architecte, prix de Rome, fit des études de droit et bifurqua vers l’étude des arts plastiques. Il entra à l’administration des Beaux-Arts dirigée alors par son cousin germain Jean Baptiste Guillaume. Il fit au ministère une carrière éclair. Il enseigna à l’École Nationale des Arts Décoratifs l’esthétique puis à l’École Nationale des Beaux-Arts l’histoire de l’art et devint critique d’art pour la presse et fut membre de nombreux jurys de salons des arts plastiques.
Roger Ballu, qui avait épousé en 1876 Gabrielle Nast, artiste, fille cadette de Louis Gustave Nast, alors maire de Gournay, fut élu conseiller d’arrondissement puis conseiller municipal. En 1895, le maire modéré Jules Reboul démissionna par surprise permettant à Roger Ballu de se faire élire maire. Il échoua à l’élection sénatoriale de 1901 mais fut élu député de Seine et Oise en 1902 jusqu’en 1905, membre du groupe parlementaire Action libérale (républicain nationaliste et opposé à la loi de 1905). Il ne se représenta pas en 1906, se concentrant sur la commune.
Ce fut un maire actif : Il obtint la création d’un bureau télégraphique et d’un bureau de poste. Il fit adopter le 03 septembre 1900 la municipalisation des nouvelles voieries du lotissement du Chateau Blanc ou Prieuré. Il relança les démarches pour faire cesser le péage, c’est son successeur qui l’obtint an 1911. Il lança en urgence en 1900-1901 la réparation et la rénovation de l’église obtenant des subventions et levant des fonds auprès d’industriels et d’amis.
En 1904, il fit construire son château « La Sauleraie » par le jeune architecte Frédéric Bertrand dans une vaste propriété à la périphérie du lotissement du Château Blanc – Prieuré, s’étendant sur le côté sud de l’avenue du Midi (avenue Roger Ballu) sur toute sa longueur et à l’est du boulevard du Bas Pays (rue Claude Lebret) sur les deux tiers de sa longueur.
Il n’en reste que la grille du portail aux initiales RB.
Réélu maire début mai 1908, Roger Ballu est décédé à La Sauleraie le 18 mai 1908, son successeur Ernest Pécheux qui était son adjoint fit attribuer le nom de Roger Ballu à cette voie et à la rue des Carrières (anciennes carrières du Prieuré) qui bordaient sa propriété magnifique.
Roger Ballu 1852-1908
Avenue Aristide Briand : Il s’agissait du « chemin vicinal ordinaire N° 1 de Noisy-le-Grand Gournay-sur-Marne », un chemin vicinal de Noisy à Gournay qui fut nommé après le décès de Briand en 1932 « Avenue Aristide Briand », du nom de l’avocat, homme politique, rapporteur de la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. Plusieurs fois Président du Conseil et ministre, prix Nobel de la Paix en 1926. Républicain socialiste
Aristide Briand 1862-1932
Avenue de Champs : Ancien chemin de Gournay-sur-Marne à Champs devenu vers 1895 « Route départementale N°51″ puis en 1920 « Chemin de Grande Communication N° 104 de Villemomble à Champs sur Marne ». En centre-ville la voie était déjà communément nommée avenue de Champs bien avant la Grande Guerre.
La commune de Champs commence place Churchill (ancien carrefour des deux départements) d’où part à gauche son avenue Jean Jaurès; les numéros « pair » à l’ouest de la voie sont sur la commune de Champs et donc sont sur l’avenue Jean Jaurès, les numéros « impair » à l’est de la voie sont sur la commune de Gournay et donc sur « l’avenue de Champs » jusqu’à la limite des deux communes, soit au numéro 45.
Avenue Georges Clemenceau : avant le lotissement Bernheim (1924) il n’existe pas encore de voie partant du rond-point du puits artésien et allant sud-sud-est puisque les jardins et potagers dépendant des Nast occupaient cet espace sur la rive sud du Bras Saint Arnoult.
Le lotisseur Bernheim en manque d’imagination nomma « Rue du Potager » la nouvelle voie qui traversait les potagers. La dite-voie rejoignait le chemin vicinal de Bel Air. Bel Air écrit anciennement « Belle Erre » est un lieu-dit de Noisy. Dans le cadastre dit napoléonien daté de 1819, il existe une voie nommée Chemin de Bel Air qui sépare à l’ouest les « Près de la Noue » et à l’est le « Pré aux Boeufs[11]« , il reliait le « chemin de Noisy à Gournay » et le « chemin de Noisy à Noisel » (ancienne appellation de Noisiel) . Au-delà de l’avenue Aristide Briand, la voie qui prolongera beaucoup plus tard l’avenue Clémenceau s’appellera « rue des Glycines ».
Après le décès du « Tigre », (surnom donné à Georges Clémenceau) en 1929, la rue du Potager devint l’avenue Georges Clémenceau
Homme d’état, Georges Clémenceau, médecin devenu député en 1876, fut longtemps le chef de file des Républicains. Journaliste de talent, directeur à l’Aurore notamment, il fut élu député, puis fut Ministre de l’intérieur, Président du Conseil de 1906 à 1909, Président du Conseil et Ministre de la Guerre de novembre 1917 au début de 1920.
Georges Clémenceau 1841-1929.
Avenue Paul Doumer : Dans le cadre d’une restructuration du centre-ville demandée par la sous-préfecture, et facilitée par des échanges de foncier entre la commune et le lotisseur Bernheim, une voie nouvelle « l’Avenue du Commerce » a été créée venant de la Route Départementale N° 51 (avenue de champs) à hauteur de la rue Vivienne et de la rue Nast, débouchant place de l’église (anciennement place de la Mairie).
Pour cela la Sté Bernheim Frères et Fils « échangea » avec soulte avec la commune de Gournay-sur-Marne, le Chateau Rouge et ses dépendances contre l’ancienne mairie et les salles d’écoles situés entre l’immeuble qui est devenu la brasserie « les Marronniers » et le café dénommé « le Brazza » devenu depuis « le Marny ». Le Château Rouge devint la Mairie avec des logements pour des instituteurs et du personnel communal et ses dépendances, l’école communale.
L’ancienne mairie et ses classes d’écoles voisines datant des Nast furent rasées pour le passage de la future rue du Commerce.
La nouvelle voie s’est appelée avenue du Commerce par décision du CM du 22 mai 1926. En 1932, elle a été rebaptisée avenue Paul Doumer du nom du Président de la République qui fut assassiné le 7 mai 1932 à Paris.
Paul Doumer, issu de condition modeste, professeur, journaliste dans l’Aisne et à Paris, élu député de l’Aisne en 1888 était un radical et un réformateur, par exemple promoteur de l’impôt progressif sur le revenu. Il fut ministre des finances, Gouverneur de l’Indochine, Président de la Chambre, Sénateur, ministre encore plusieurs fois. Il devint progressivement plus proche des républicains ce qui facilita son élection à la Présidence du Sénat. Élu Président de la République en 1931 grâce au soutien de la droite et du centre, il fut assassiné par un fou, émigré, russe-blanc.
Paul Doumer 1857-1932
Avenue du Maréchal Foch : la voie a été créée et nommée en 1924 « avenue du Château » dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim
Après le décès en 1929 de Ferdinand Foch, Maréchal de France, Académicien Français, l’avenue du Château devint « Avenue du Maréchal Foch ».
Clémenceau, Président du Conseil, Ministre de la Guerre qui avait nommé en avril 1918, Ferdinand Foch, malgré ses défauts, généralissime, chef de la coalition alliée, avait déclaré plus tard « Je me suis dit : essayons Foch ! Au moins, nous mourrons le fusil à la main ! J’ai laissé cet homme sensé, plein de raison qu’était Pétain ; j’ai adopté ce fou qu’était Foch. C’est le fou qui nous a tirés de là ! »
Maréchal Ferdinand Foch 1851-1929
Avenue du Maréchal Joffre : La voie existe depuis qu’il existe un bac à Gournay, mais elle s’est appelée de son nom administratif « Route à Grande Circulation N°51 » (GC51) puis « route départementale 54 » (RD54)
Cependant au recensement de 1846, la voie se nommait Grande Rue.
Après la grande Guerre, vers 1924 voire après le décès de Joffre en 1931 la voie fut baptisée avenue du Maréchal Joffre.
Entre les deux guerres une péniche aménagée en restaurant était amarrée devant le restaurant La Pergola sur la promenade Hermann Régnier : la péniche Maréchal Joffre. Elle avait une histoire assez extraordinaire. Selon la légende, elle aurait été réquisitionnée pour servir de bureau au Général Joffre et à son état-major au début de la guerre sur les bords de la Marne, cachée par les arbres et changeant souvent de place. Une partie lui servait d’appartement et il y tenait parait-il des réunions de son état-major.
Il est possible qu’en vérité elle ait eu un usage plus civil que militaire, puisque Mme Joffre s’y était installée. Finalement Joffre l’amarra entre Bougival et Rueil. Quelques années plus tard elle fut vendue à des restaurateurs qui l’exploitèrent près du Pont de la Concorde. Encore quelques années plus tard, dans les années 30, le restaurant-péniche Maréchal Joffre était à une centaine de mètres de la Plage de Gournay et des cartes postales peuvent en témoigner.[12] « Maréchal Joffre » prit sa retraite de péniche pour l’Armée du Salut, quai d’Austerlitz.
Mal Joseph Joffre 1852-1931
Avenue du Général Leclerc : La voie qui fut créée dans les prairies en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim était nommée « Avenue Pimprenelle ». La Pimprenelle que les botanistes nomment Sanguisorba minor est une plante des prairies sèches et calcaires. Ce qui était le cas en 1924 à Champs et à Gournay.
L’avenue Pimprenelle fut nommée avenue du Général Leclerc par le Conseil municipal de janvier 1948
Le capitaine de Hautecloque fut choisi par le General de Gaulle pour diriger les forces françaises en Afrique dès 1940. En 1941, il fit avec ses hommes le serment de Koufra de reprendre tout jusqu’à Strasbourg. À l’été 1943, la 2ème Division des Forces Françaises Libres devint la 2ème Division Blindée, populaire sous le nom de division Leclerc, du nom de guerre du Général de Hautecloque. En 1944, la 2ème D.B. prit part au débarquement et à la libération de la France et contribua à la défaite de l’Allemagne. Leclerc dirigea le corps expéditionnaire français en Asie qui contribua à la capitulation du Japon. En 1945 Philippe de Hautecloque fit ajouter son nom de guerre Leclerc en préfixe à son patronyme.
Il est décédé en 1947 dans un accident d’avion. Il fut nommé Maréchal de France.
Maréchal Philippe Leclerc de Hautecloque 1902-1947
Avenue Jean Mermoz : voie créée sur le tracé d’un ancien chemin de Gournay à Champs, nommée Avenue de la Morelle[13] en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim. Elle fut rebaptisée « Avenue Jean Mermoz » par la municipalité du temps de Guillaume Ballu, en juillet 1937, sept mois après la disparition en mer de l’aviateur. Il y eut à l’époque une forte opposition de la gauche à cette nouvelle appellation, Jean Mermoz étant à son décès vice président du Parti Social Français du Lt Colonel de la Roque, et de Guillaume Ballu.
L’avenue de la Morelle qui continuait sur Champs sur Marne y a gardé son nom.
Aviateur breveté à 20 ans, Mermoz qui avait rejoint l’Aéropostale était considéré comme un héros. Il réalisa la première traversée de l’Atlantique sud et la première traversée de la Cordillère des Andes. Il créa la ligne Paris Buenos Aires sur 5 jours. Il disparut dans l’Atlantique le 7 décembre 1936.
Jean Mermoz 1901-1936
Avenue Nast : la voie fut créée dans les potagers du Prieuré et fut nommée en 1876, 1878 et 1895 « avenue du Potager » par les rédacteurs du cahier des charges du lotissement du « Château Blanc ou Prieuré de Gournay-sur-Marne réalisé par messieurs Loisel, Cholin, puis Rabuteau. La voie passait au cœur de l’emplacement des potagers des bénédictins.
Après le décès de l’ancien maire Louis Gustave Nast en 1904, son gendre Roger Ballu, baptisa la voie « avenue Nast » sans en préciser le prénom, or le grand père de Louis Gustave Nast, l’industriel Jean Népomucène Hermann Nast, et son père François-Jean Nast furent également maires de Gournay-sur-Marne et auraient aussi bien mérité leurs rues que Louis Gustave. Cette rue sans prénom c’était d’une pierre trois coups. Au total les trois Nast furent maires de Gournay pendant un peu plus de trente ans.
Louis Gustave Nast était un artiste sculpteur et dessinateur et un philanthrope qui fut aussi adjoint au maire de Paris IXème pendant le siège de Paris où il eut plus tard des responsabilités plus qu’honorifiques à l’Assistance Publique et au Mont de Piété.
Ce fut probablement parmi les Nast celui qui fut le plus attaché à Gournay-sur-Marne. Il fit construire le « pavillon de chasse » du château rouge (mairie actuelle).
Louis-Gustave Nast 1826-1904
Avenue des Princes :
Entre 1830 et 1870, la circulation depuis le pont à péage vers Champs-sur-Marne passait par la Grand’Rue, appelée plus vers le sud la « Route Départementale N° 51 » rebaptisée après la Grande Guerre, « Route de Grande Communication N° 104 de Villemomble à Champs ». L’axe nord sud se décomposait en deux routes à la frontière entre Gournay et Champs. La principale la RGC N°104 allait vers le village de Champs tandis que l’axe nord-sud qui longeait la rue de Nesles qui portait le nom de « chemin du Port Paris de Gournay » n’était encore qu’un chemin de seconde catégorie mais au sud il partait de l’ancienne voie romaine. Considérée comme une voie importante, l’ancienne voie romaine rejoignait sans doute la route de Lutèce.
L’ancienne voie romaine était encore répertoriée sous Louis XIII comme « via princeps » qui se traduit mot à mot du latin par « route principale ».
C’est plus tard, probablement sous le ministère du Maréchal Vauban qui a régné sur les ponts, et toutes les voies de communication stratégiques, que la route « via princeps » est devenue « Route des Princes » (comme en atteste les cartes de l’Intendance[14] datée de 1777-1784).
La route principale « via princeps » serait donc devenue la route des Princes grâce à un bureaucrate romantique de l’intendance royale. L’appellation flatteuse « avenue des Princes » a été prolongée jusqu’à la place Churchill tandis que plus sobrement à Champs sur Marne, la route des Princes est devenue avenue des Pyramides au sud du rond-point des Pyramides.
Avenue Maurice Ravel : voie créée et nommée Maurice Ravel lors de la création d’un petit lotissement édifié à l’ancien emplacement d’un espace public et du centre équestre de Gournay. Elle est perpendiculaire à la rue du Puits perdu et à l’avenue des Princes.
Maurice Ravel, Compositeur français, et son aîné Claude Debussy, furet deux figures des plus influentes de la musique française du début du XXème siècle, principal représentant du courant musical dit « impressionniste ».
Maurice Ravel 1875-1937
Avenue du Rond-Point : la voie a été créée et nommée lors du lotissement du « Château Blanc ou Prieuré de Gournay-sur-Marne », de Messieurs Loisel, Cholin et Rabuteau, dans son cahier des charges de 1876, complété en 1878, et en 1895.
Avenue Vincent Van Gogh : voie créée et nommée ainsi en 1995 lors de l’édification de la Résidence de la Sauleraie parfois dénommée « Résidence des Peintres » par le promoteur Meeker Cette allée est la seule de cet ensemble immobilier à être dans le domaine communal.
Peintre postimpressionniste.
Vincent Van Gogh 1853-1890
Allées et impasse de Gournay-sur-Marne
Allée des Cèdres : impasse privée, prenant naissance au niveau du 17, Boulevard Guy Moquet
Allée Paul Cézanne : Allée créée et nommée ainsi en 1995 lors de l’édification de la Résidence de la Sauleraie parfois dénommée « Résidence des Peintres » par le promoteur Meeker. Cette allée est privée sous la gestion d’une Association Syndicale Libre.
Du nom de Paul Cézanne, 1839-1906, artiste peintre.
Allée Claude Debussy : créée et nommée par le lotisseur des musiciens lors de la création de ce petit lotissement à la place des anciens jardins publics dont les terrains furent offert à la commune par la Société Bernheim. Du nom du compositeur symboliste.
Claude Debussy 1862-1918
Allée Edgar Degas : créée et nommée ainsi en 1995 lors de l’édification de la Résidence de la Sauleraie parfois dénommée « Résidence des Peintres » par le promoteur Meeker. Cette allée est privée sous la gestion d’une Association Syndicale Libre.
Du nom d’Edgard Degas, 1834-1917, artiste peintre.
Impasse de l’Espérance : Voie privée créée lors de la réalisation d’un petit lotissement sur un grand terrain à l’extrémité sud-ouest de la commune.
Allée Jacques Guillard : voie créée et nommée par la municipalité après la construction de la Halle de Gournay dont elle fait le tour. Du nom de Jacques Guillard Gournaysien de souche qui fut outilleur puis entomologiste amateur, historien et fondateur en 1982 de la Société Historique de Noisy-Le-Grand, Gournay-sur-Marne, Champs-sur-Marne et archéologique de Marne-La-Vallée et son président jusqu’en 2004, puis président honoraire. Il participa activement à la réalisation du livre de Maryse Rivière : « Le roman de Gournay ».
Jacques Hyacinthe Guillard 1928-2010
Allée Édouard Manet : créée et nommée ainsi en 1995 lors de l’édification de la Résidence de la Sauleraie parfois dénommée « Résidence des Peintres » par le promoteur Meeker. Cette allée est privée sous la gestion d’une Association Syndicale Libre.
Édouard Manet, 1832-1883, artiste peintre.
Allée Auguste Renoir : créée et nommée ainsi en 1995 lors de l’édification de la Résidence de la Sauleraie parfois dénommée « Résidence des Peintres » par le promoteur Meeker. Cette allée est privée sous la gestion d’une Association Syndicale Libre.
Auguste Renoir 1841-1919 artiste peintre.
Allée de la Sauleraie : créée et nommée lors du lotissement réalisé vers 1990 sur une partie de l’ancienne propriété de la « Sauleraie » prenant naissance au niveau du 2 rue Roger Ballu.
La Sauleraie était le nom de l’ancien château édifié par Mr et Mme Roger Ballu vers 1904-1906.
Allée des Séquoias : Voie privée située dans l’ensemble immobilier dénommé le « Clos d’Heurtebise » édifié en 1982.
Allée des Sycomores : Voie privée située dans l’ensemble immobilier dénommé le « Clos d’Heurtebise » édifié en 1982.
Boulevards de Gournay-sur-Marne
Boulevard du Bel Air : Ce boulevard est tracé et nommé en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim utilisant le même nom que le lieu-dit de « Bel Air » pourtant plus au sud sur la commune de Noisy-le-Grand. Il existe par ailleurs un Chemin de Bel Air à la limite sud de la commune.
Boulevard Gallieni : voie créée en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim et baptisée du nom de Galliéni qui était gouverneur militaire de Paris quand il réquisitionna onze cents taxis de Paris en septembre 1914 pour acheminer plusieurs bataillons de fantassins dont l’arrivée permit la victoire de l’Ourcq et la première victoire de la Marne.
Ministre de la guerre en 1915, Maréchal à titre posthume en 1921.
Joseph Simon Galliéni 1849-1916.
Boulevard Maurice Guilbert : Partie nord de l’ancien « boulevard de la Haute Montagne », créé et nommé dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim et rebaptisée en 1945 par la municipalité de la libération dirigée par Edouard Le Pichon, « Maurice Guilbert » du nom d’un gournaisien résistant fusillé.
Maurice Guilbert était boulanger à Gournay au 73, avenue Foch, et sa boutique tenue par son épouse Juliette Marie Roudière était avenue du Maréchal Joffre. Ils habitaient 2, boulevard de la Haute Montagne en bord de Marne.
Ce résistant d’un groupe FTP-FFI[15] de Chelles au grade de Lieutenant est tombé avec un groupe de 42 résistants dans un piège tendu par la Gestapo à Paris XVIe. 36 d’entre eux furent fusillés à la cascade du Bois de Boulogne, le 16 août 1944.
Maurice Léon Guilbert 1916-1944
Boulevard Guy Mocquet : Le boulevard de la Marne est créé en 1924 en hommage aux deux batailles décisives de la Marne (1914 et 1918) dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim. La municipalité communiste de 1945 le renomma Boulevard Guy Mocquet du nom du jeune militant communiste, Guy Môquet, otage fusillé à 17 ans par les allemands.
Cette erreur orthographique se retrouve sur une petite plaque de marbre du monument aux morts apposée en 1946 par Félix Mercadier, maire communiste de Gournay en hommage aux Fusillés et Déportés Morts pour la France 1940-1945.
Guy Môquet 1924-1941
Boulevard de Noisy-le-Grand : le boulevard est créé et nommé en 1924 dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim sur le tracé de l’ancien « chemin de Noisy à Noisel » ancienne orthographe de Noisiel.
Boulevard de la République : La voie a été créé vers 1920 sur le tracé d’un ancien chemin de Noisy-le-Grand à Champs-sur-Marne à flanc de coteau.
Boulevard de la Résistance : la voie fut créée en 1924 sous le nom de boulevard de la Haute Montagne dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim. Il y a en effet plus de 25 mètres d’écart entre l’altitude du bord de la Marne et l’altitude de l’extrémité sud du boulevard.
La partie nord de la voie a pris le nom de Boulevard Maurice Guilbert après la Libération (voir ce boulevard) du nom du résistant gournaysien de 28 ans, fusillé en 1944 à la Cascade du Bois de Boulogne avec 34 autres résistants FFI.
La partie sud du boulevard de la Haute Montagne a été alors renommée Boulevard de la Résistance en hommage à ses combattants.
Places, Ronds Points, Espace et Square de Gournay-sur-Marne
Espace Ernest Brailly
En 1976 la placette réservée au stationnement était aménagée à la place de très anciens immeubles qui bordaient l’Église saint Arnoult.
L’espace a été appelée « Espace Ernest Brailly ». Fils de Joseph Amédée Brailly, horticulteur à Gournay-sur-Marne, Ernest Brailly avait fait une carrière de plus de trente ans au Service des Parcs et Jardins de la Ville de Paris.
Gournaysien depuis sa naissance a été conseiller municipal et premier adjoint au maire de Gournay-sur-Marne jusqu’à son décès survenu à Montfermeil le 08 mars 1982. Dirigeant comme élu, pendant de longues années, les services de Voierie et d’Entretien des Espaces Verts il a contribué à faire de Gournay une ville verte et fleurie agréable à vivre et ses compétences ont aidé la commune à faire à l’époque très bonne figure dans les concours de fleurissement.
Ernest Brailly 1900-1982
Place René Cassin : juriste, diplomate, juge, rapporteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme de 1948. Il reçut en 1968 le Prix Nobel de la Paix et le Prix des Droits de l’Homme de l’ONU.
René Cassin 1887-1976
Place Churchill : Le lotisseur Bernheim dont l’opération de 340 hectares était à cheval sur Gournay et Champs avait nommé cet endroit « Place des Deux Départements » en 1924 mais le carrefour existait depuis des siècles sans nom particulier.
Le cadastre napoléonien de 1819 montre à cet emplacement le croisement déjà biscornu du « Chemin de Champs à Gournay » avec le « Chemin de Noisy à Noisiel ». C’est également de là que partait vers le sud, (hors opération Bernheim) le « Chemin des Pommiers » qui devint le « Chemin de Brie Comte-Robert » puis Route à Grande circulation N°104 (aujourd’hui avenue des Princes), ligne de partage des deux départements.
La place a sans doute reçu le nom de Churchill en 1948 pour faire pendant à la place Staline (place devant l’église Saint-Arnoult,) nommée ainsi par la mairie communiste de 1945-1946.
Winston Churchill était un homme d’état anglais. Il fut le Premier Ministre d’un gouvernement d’union nationale qui mena son pays à la victoire contre l’Allemagne et le Japon. Ses mémoires et son œuvre écrite considérable lui ont valu le prix Nobel de littérature en 1953.
Il fut anobli par la Reine Elisabeth II et devint Lord.
Winston Leonard Spencer Churchill 1874-1965
Place Charles de Gaulle :
La Place de l’Église, autrefois place de l’ancienne Mairie était située au carrefour de l’avenue Foch et de l’avenue Joffre, elle est présente sous le nom de place de l’église sur les plans cadastraux de 1923 et fut nommée Place Staline pendant le mandat de maire de Félix Mercadier en 1945-1946. des documents administratifs ont longtemps préservé le nom de Staline, bureaucratie aidant.
Aujourd’hui il n’existe plus de Place de l’Église sur les cartes numériques, mais parfois une place Staline ressurgit comme au cadastre actuellement pour la parcelle de 383m2 de l’Église Saint Arnoult.
Le nom officiel de cette place est Place Charles De Gaulle mais les fichiers de data.gouv.fr ne le prennent pas encore en compte.
Si on en croit le document cadastral en vigueur (2022), le parvis de l’église St Arnoult et l’espace vert au sud de l’église a été nommé Place du Général de Gaulle (et selon la signalétique « Place Charles De Gaulle »). Pourtant une signalétique en face du porche de l’église indique pour cette placette le nom de « Place Robert Ringo »
La Place Charles de Gaulle est effectivement l’espace située au sud du parvis de l’église qui se prolonge dans le petit jardin public de 800m2 où se trouve un mémorial constitué par le bronze de la tête de Charles de Gaulle sculptée en 1972 par André Journet, sculpteur officiel de l’État. Le bronze est posé sur un support en marbre.
Un panneau surmonté d’une petite couronne indique Place Charles de Gaulle 1890-1970.
Chef de la France Libre, Fondateur de la Vème République, Président de la République (1958-1969).
Ne pas oublier l’écrivain.
Charles De Gaulle 1890 – 1970
Square Perrette Dufour
Perrette Ancelin (née Dufour)[16], nourrice de Louis XIV, était la femme d’Etienne Ancelin, voiturier de Poissy, lorsqu’elle fut choisie pour remplacer Elisabeth Ansel comme nourrice du jeune dauphin, qui avait alors six mois. Elle le nourrit pendant 18 mois car on ne le sevra qu’en septembre 1640. La charge était assez dure car il avait des dents et lui mordait les mamelons ; elle ne fut guérie des morsures de son nourrisson que par l’apposition du doigt de Sainte Anne [17] mais elle fut bien récompensée. Outre ses gages, 1 200 livres plus 1 095 livres pour sa nourriture pendant l’allaitement, elle devint, selon l’usage, femme de chambre d’Anne d’Autriche et plus tard de Marie-Thérèse. Son mari, le voiturier, fut maître d’hôtel du roi, puis contrôleur général de la maison de la reine.
En 1653, Louis XIV leur délivra des lettres de noblesse héréditaires avec armoiries, « en reconnaissance de la bonne nourriture de son lait… ». Il leur concéda le privilège de voiture entre Paris et Nancy, puis entre Paris et Strasbourg, Paris et Bar-le-Duc. Quand, à la mort de la reine, en 1683, les Ancelin perdirent leurs charges, ils eurent, en compensation, de grosses pensions. Perrette resta toute sa vie très familière avec le roi ; quand cela était possible, elle venait le matin l’embrasser maternellement. Elle était, disent les contemporains, intelligente et fine et elle eut fait une grande fortune sans ses nombreux enfants. Le roi magnanime donna des lettres de noblesse à ses frères et à ses soeurs de lait. La Dame Ancelin établit bien ses enfants ; sa fille devint Mme d’Essertaux ; un fils, Louis, succéda à son père dans la maison de la reine ; un autre, Henri-Charles, fut abbé de Saint-Vincent de Metz ; un troisième, Humbert, fut évêque de Tulle. (Source Dictionnaire de biographie française Batteau/Barrous Prévost tome 2)
Un de ses enfants, Louis Ancelin qui fut nommé contrôleur général de la maison de le reine Marie Thérèse, se maria en 1674 avec Marie LeVassor, fille du seigneur de Gournay qui lui apporta en dot la terre de Gournay. En 1680 Louis Ancelin fit raser les vestiges de l’ancien fort et édifier le château rouge. Sa mère Perrette s’y plut et mourut à Gournay sur Marne le 6 octobre 1688 . Son cœur repose à Montesson son lieu de naissance et le reste de son corps dans l’église de Gournay.
Perrette Dufour 1818- 1688
Place Gleize : La place Gleize fut inaugurée en novembre 2008, l’endroit n’avait pas de nom auparavant.
Maurice Gleize partant d’une formation en arts plastiques et architecture se dirigea vers la musique et se consacra au violoncelle. Il travailla comme imprimeur à Paris, notamment dans une imprimerie Gutenberg d’où sortiront les publications de la CGT et plus tard les linotypes de nombreux journaux de la Résistance comme « France d’Abord ». Arrêté par les brigades spéciales en 1943, emprisonné à Compiègne, il est déporté à Neuengamme puis à son annexe de Wöbbelin. Il en réchappe avec le typhus, le 02 mai 1945, libéré par les russes.
Après la guerre il reprend son métier d’imprimeur pour les publications du PC et de la CGT. Il rompt avec la direction du PCF en 1952 après l’exclusion des camarades Marty et Tillon accusés de fractionnisme. Plus tard il devient la cheville ouvrière de la publication « Unir pour le socialisme », réunissant des voix de dissidents ou d’ex-communistes.
Il acquiert à Gournay pour sa villégiature et sa retraite, la maison de Georges Ozéré (1882-1963)
graveur-imprimeur, un résistant déporté, membre du réseau FFC GLORIA SMH qui dans son imprimerie de la rue Émile Boisseau faisait des faux papiers. Domicilié en 1939 au 7 rue de Renard, son réseau est détruit en août 1942. Il est déporté[18] en 1943 à Buchenwald. Il fut libéré à Bergen Belsen en avril 45. Médaillé de la Résistance en 1947. Il est décédé en 1963. Il n’y a pas de rue Georges Ozéré.
Maurice Gleize en retraite à Gournay, jouait de son violoncelle, écrivait joliment de la poésie et témoignait sur la Résistance et la Déportation. Il accueillit à Gournay des communistes dissidents tchécoslovaques après le printemps de Prague.
Officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre et médaille de la Résistance.[19]
Maurice Joseph Louis Gleize 1907-2003
Place Jean Grégoire : Place nommée en hommage à Jean Grégoire, le bien-aimé et très populaire garde-champêtre de Gournay sur Marne
Boxeur professionnel devenu champion de France de boxe militaire en 1929. Il se maria et s’installa à Gournay en 1929, avenue de la Haute Montage (Av. de la Résistance). Il était appariteur communal et garde champêtre en 1943. Résistant au sein de Libération-Nord, il s’enrôla dans les FFI de juin 1944 au 20 décembre 1945. Il a tenu tête à un officier allemand lui ordonnant de défleurir le monument aux morts le 17 juillet 1944 d’une couronne avec croix de Lorraine.
Après-guerre, ayant repris les fonctions de garde-champêtre, il gérait aussi gracieusement des salles sportives associatives et organisait des fêtes (notamment celles de la commune libre de Gournay) avec ses nombreux amis. Il est décédé le 24 mai 1954 des suites d’un accident alors qu’il distribuait les invitations communales pour la Fête des Mères, renversé par un camion près de la place Roosevelt.
Jean Grégoire 1905-1954
Rond-Point du Prieuré : Le rond-point a été créé vers 1876 et nommé « Rond-Point du Prieuré » dans le cadre du lotissement dénommé « Lotissement du Prieuré de Gournay-sur-Marne ou du Château Blanc » de messieurs Loisel, Cholin et Rabuteau.
Le Rond-Point du Prieuré a servi pour des événements culturels et festifs locaux dès 1895.
Rond-Point du Puits Artésien :
Le rond-point a été créé à l’emplacement d’un puits artésien[20] d’une profondeur de 95 mètres.
Cinq autres puits artésiens ont existé à Gournay.
Place des Pyramides
Cette place est pour un gros quart sur Gournay et le reste est sur Champs-sur-Marne.
La place doit son nom au quartier des Pyramides dont la copropriéte « les Terrasses de la Vallée » à Champs-sur-Marne construits de 1971 à 1973 par le cabinet d’architecture Andrault et Parat avec Michel Macary, l’urbaniste de l’EPA Marne, étaient de l’aveux des créateurs inspirés par des constructions des indiens du Canada.
Moins au fait, les campésiens ont plutôt pensé aux pyramides égyptiennes sur le modèle desquelles les deux architectes avaient construit un peu partout dans les villes nouvelles et quartiers (Evry, Epernay, Villepinte, Languedoc, etc.…), d’où les voies « allée d’Alexandrie » et « avenue des Pyramides ».
Quelques dizaines d’années plus tard, l’aménagement par la commune de Champs sur Marne du rond-point avec ses pyramides de Gyzeh a consacré l’interprétation égyptienne.
Place de la République
La place a été créée dans le cadre du lotissement « Domaine de Gournay » par la société Bernheim à l’épicentre de l’île de Beaubigny en plein dans les champs vierges de toute voierie, à part des chemins de bergers.
La place n’a pas reçu de nom tout de suite. Elle a probablement été nommée place de la République après 1925 quand le secteur a commencé à se lotir. Elle a servi pour des événements culturels et festifs locaux entre les deux guerres.
Place Franklin Roosevelt : la place était nommée Place Bellevue dans le cadre du lotissement «Domaine de Gournay » par la société Bernheim Bernheim en 1925, appelée parfois place du cimetière (le seul à l’époque). L’agence Marcel Brandon, une des deux agences qui commercialisait le lotissement Bernheim s’y trouvait déjà en 1924 (remplacée depuis par un immeuble où se situe l’agence « Le Sauter »). La place était à la croisée du Chemin de Grande Communication N°104 de Villemomble à Champs (Avenue Joffre et Avenue de Champs), de l’avenue de la Morelle (Av. Jean Mermoz), du Boulevard de la Marne (Bd Guy Moquet) et du Boulevard de Noisy-le-Grand.
La Place Bellevue a été renommée Franklin D. Roosevelt après 1946.
Franklin D. Roosevelt est un homme d’État américain qui fut le président des USA de 1933 à son décès le 12 avril 1945, pendant la grande dépression et la seconde guerre mondiale. Promoteur du New Deal en 1933, un plan de relance massif. Il déclara la guerre au Japon et à l’Allemagne après Pearl Harbour en décembre 1941. Il est décédé peu de temps avant les capitulations ennemies.
Franklin Delano Roosevelt 1882-1945
Chemins de Gournay-sur-Marne
Chemin du Bel Air : Le chemin du Bel Air a l’altitude la plus haute de Gournay. Il était voisin du Clos Saint Vincent de Champs sur Marne. « Belle Erre » était un lieu-dit de Noisy dans les plans d’intendance de l’ancien régime.
Chemin du Halage : cette voie est située rive gauche du Canal de Chelles partant de l’impasse du canal sur plusieurs centaines de mètres vers l’aval. Elle date de 1865 à l’époque les chalands étaient tirés par des équipages de chevaux, d’où la largeur des chemins de halage.
Chemin des Hêtres : Voie privée située dans l’ensemble immobilier dénommé le « Clos d’Heurtebise » édifié en 1982.
Chemin des Marronniers : Voie privée située dans l’ensemble immobilier dénommé le « Clos d’Heurtebise » édifié en 1982.
Chemin des Prés de Noisy : ce nom de voie date du XVIIème siècle, le chemin menait de la ferme de Gournay aux pâtures de Noisy.
Chemin des Tilleuls : Voie privée située dans l’ensemble immobilier dénommé le « Clos d’Heurtebise » édifié en 1982.
Promenades de Gournay-sur-Marne
Promenade André Ballu : La création de la voie date de 1876-1878, quand est déposé puis rectifié le cahier des charges du lotissement du Chateau Blanc ou Prieuré de Gournay-sur-Marne. Pour les lotisseurs Loisel, Cholin et Rabuteau, elle devait s’appeler « quai du Chateau Blanc », car il y avait encore cette obligation de maintenir le chemin de halage (le canal de Chelles ayant été inauguré en 1865, la Marne ne sera déclassée que plus de trente ans plus tard). Après l’autorisation de l’État de planter les arbres d’alignement, l’habitude prend d’appeler la voie Promenade des Patis. La Promenade des Patis se prolongeait comme les patis sur Champs-sur-Marne jusqu’à Mont-à-Peine.
Elle a servi pour des événements culturels et festifs locaux avant la Grande Guerre..
Le conseil municipal de Gournay décida de baptiser la voie « Promenade André Ballu » après le décès du maire le 28 juillet 1931.
Le Docteur Théodore André Ballu, était né à Gournay-sur Marne, fils aîné de Roger Ballu et de Gabriele Nast et petit-fils de Théodore Ballu, l’architecte, grand prix de Rome. Il avait été élu maire en 1925 après le décès d’Ernest Pécheux qui lui-même avait succédé à Roger Ballu. André Ballu avait été Médecin-Major pendant la Grande Guerre. Il était le Président de l’Union Nationale des Anciens Combattants qui a eu une influence politique dans l’entre-deux guerres. André Ballu décédait subitement à Port Navallo (Arzon) dans le golfe du Morbihan en 1931. Le Dr André Ballu avait son cabinet 29, Avenue Eugène Carrière. Il n’avait pas de descendance.
André Ballu 1878-1931
Promenade Marx Dormoy : ancien quai de Chétivet sur la rive droite de la Marne renommé en 1945 Promenade Marx Dormoy en souvenir de l’homme politique socialiste, ancien ministre de l’intérieur dans les gouvernements du Front Populaire de 1936 à 1938 puis sénateur. Il fut démis par Vichy qui le mit en résidence surveillé à Montélimar où il fut assassiné par d’anciens cagoulards.
Marx Dormoy (1888-1941).
À la Belle Époque, le quai de Chétivet était connu pour ses établissements gastronomiques et festifs, notamment la Maison Régnier et la Maison Maxime, anciennement Roux, anciennement Émile où se tenaient des banquets.
Promenade Hermann Régnier
La voie a été créée dans les années 30.
Monsieur Hermann Ernest Régnier est né en 1862 à Gournay-sur-Marne, restaurateur hôtelier du quai de Chétivet, de notoriété nationale. Fils de Marie Victor Régnier, restaurateur, et de Félicité Caillot, cuisinière. Hermann Ernest Régnier a été élu conseiller municipal en mai 1900.
Hermann Ernest Régnier 1862-après 1921
Parc de Gournay-sur-Marne
Parc de la Mairie :
La mairie, des écoles et des locaux d’intendance sont sur une parcelle unique d’un peu plus de deux hectares qui porte le nom de parc de la Mairie. Un parc paysager de six hectares fut créé vers 1720 pour le vice-amiral Claude-Élisée de Court de la Bruyère, il n’en reste que les deux tours qui servaient de pigeonnier et le pont de pierre sur le Bras Saint Arnoult et des arbres.
Passerelles et Ponts de Gournay-sur-Marne
Passerelle de Champs : sur la rivière Marne entre Chelles au Nord à hauteur du « moulin brulé » et au sud Gournay et Champs que sépare l’ancien tracé d’une branche du ru de Nesles.
Passerelle du SEDIF : Passerelle sans dénomination, parfois verte parfois bleue, traversant la rivière Marne et le canal de Chelles, improprement dénommée par Google Maps « Pont du Chétivet », le nom d’un petit pont sur le canal de Chelles datant de 1872 environ, qui devenu dangereux, fut détruit dans les années 2000.
Pont de Gournay-sur-Marne : sur le canal de Chelles, ouvrage inauguré en 1865
Pont Charles de Gaulle : sur la rivière Marne, inauguré en 1952, à l’emplacement d’un pont qui fut à péage de 1829 à 1911.
Diverses voies
Route RN34 : Succédant à la route impériale 39 (Paris Porte de Vincennes Vitry-le-François via Sézanne), l’ancienne Route Nationale 34 (Paris à Vitry-le-François via Lagny et Coulommiers) porte le nom de « rue de Paris » sur le territoire de Gagny et le nom d' »avenue Foch » sur le territoire de Chelles . Sur les cartes anciennes c’est la rue de Paris.
Il semble qu’elle n’ait pas reçu d’autre nom que Route Nationale 34 sur le territoire de Gournay-sur-Marne. La RN34 à Gournay est devenue D934 mais pour les gournaisiens elle restera la RN34.
Les Lieux-dits de Gournay-sur-Marne
Le Petit Paris : les cartographes de Cassini au XVIIIème déjà mentionnaient le Petit Paris comme étant le nom du quartier du port de Gournay sur la rive droite de la Marne.
Une hypothèse de toponymie[21] nous apprend que « le Par » est l’appellation celtique des embarcations, ce qui fait du Petit Paris un petit port pour les chalands qui empruntaient la Marne. On pouvait débarquer ou embarquer à Gournay et passer sur l’autre rive par le gué de Gournay et selon les époques par le Bac ou par le Pont de Gournay qui rejoignaient le dit port.
En 1819 le Petit Paris était séparé de Neuilly à l’ouest par la Rivière des Dames, de Gagny au nord par la Grande Route de Paris à Lagny, de Chelles à l’est par le Chemin du Bac
Le Bel Air : À l’altitude de plus de cinquante mètres c’est le Bel Air, alors qu’il y a encore de la brume dans la partie basse de Gournay. L’orthographe « chemin de Belle Erre » se trouve dans les plans d’intendance de 1774 pour un chemin longeant Gournay pour se rendre de Champs à Noisy à flanc de coteau.
Le secteur le plus au sud de Gournay dans la cadastre dit Napoléonien s’appelle « Pièce de Belair ».
Extrait d’une carte des environs de Paris de l’Abbé de la Grive vers 1740,
Gournay est encore écrit sans son « Y »
Le réseau vicinal est très peu dense :
un chemin pour Champs,
un chemin pour Noisiel,
un chemin pour Noisy par le bas
Le parc du vice-amiral de Court de la Bruyèreère est bien dessiné, l’église Saint Arnoult a été reconstruite en dehors de son parc.
Le Bras Saint Arnoult est encore entier, alimenté par la Marne en amont et par un bras du ru de Nesles.
Les terre-pleins du bac sont dessinés sur les deux rives, le bac ayant été éloigné du Château Rouge de l’autre côté du Bras Saint Arnoult. La petite bâtisse du péage du bac a également été dessinée.
L’impasse de la ferme est dessinée.
Le prieuré est encore dessiné avec un cloître qui va disparaitre faute de moines
Le moulin à aubes autrefois opéré par les moines du prieuré a disparu au début du Bras Saint Arnoult, il a été placé en amont près des îles avant de se retrouver bientôt rive-droite sur Chelles.
Cadastre dit Napoléonien (1819)
Plan de Gournay vers 1895
Liste des rues du fichier FANTOIR de data.gouv.fr[22]
9300330010PRUE DE L ALOUETTE R 0 00000000000000 00000001987001 000061 ALOUETTE
9300330020ARUE DES AMANDIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000071 AMANDIER
9300330030LPROMANDRE BALLU R 0 00000000000000 00000001987001 000081 BALLU
9300330040XAV ARISTIDE BRIAND R 0 00000000000000 00000001987001 000091 BRIAND
9300330050HRUE DES AUBEPINES R 0 00000000000000 00000001987001 000101 AUBEPINE
9300330053LALL AUGUSTE RENOIR R 0 00000000000000 00000001989090 000981 RENOIR
9300330060URUE BAUBIGNY R 0 00000000000000 00000001987001 000121 BAUBIGNY
9300330070EBD DU BEL AIR R 0 00000000000000 00000001987001 000131 AIR
9300330075KCHE DU BEL AIR R 0 00000000000000 00000001987001 000141 AIR
9300330080RPL DU BEL AIR R 0 00000000000000O19960581987001 000151 AIR
9300330090BRUE DU BELVEDERE R 0 00000000000000 00000001987001 000161 BELVEDER
9300330100MRUE DU BRAS ST ARNOULT R 0 00000000000000 00000001987001 000171 ARNOULT
9300330110YRUE DES BRUYERES R 0 00000000000000 00000001987001 000181 BRUYERES
9300330120JIMP DU CANAL R 0 00000000000000 00000001987001 000191 CANAL
9300330130VALL DES CEDRES R 1 00000000000000 00000002001176 001121 CEDRES
9300330140FRUE DES CERISIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000201 CERISIER
9300330150SAV DE CHAMPS R 0 00000000000000 00000001987001 000211 CHAMPS
9300330155XRUE DU CHETIVET R 0 00000000000000 00000001995363 001081 CHETIVET
9300330160CPL CHURCHILL R 0 00000000000000 00000001987001 000221 CHURCHIL
9300330170NRUE CLAUDE LEBRET R 0 00000000000000 00000001987001 000231 LEBRET
9300330175URUE CLAUDE DEBUSSY R 0 00000000000000 00000001990058 001041 DEBUSSY
9300330180ZRUE DU CLOS ST VINCENT R 0 00000000000000 00000001987001 000241 VINCENT
9300330205BALL EDOUARD MANET R 0 00000000000000 00000001988061 000251 MANET
9300330207DALL EDGARD DEGAS R 0 00000000000000 00000001988061 000261 DEGAS
9300330220TRUE EMILE BOISSEAU R 0 00000000000000 00000001987001 000271 BOISSEAU
9300330230DRUE ERNEST PECHEUX R 0 00000000000000 00000001987001 000281 PECHEUX
9300330240PIMP DE L ESPERANCE R 0 00000000000000 00000001987001 000291 ESPERANC
9300330250ARUE EUGENE CARRIERE R 0 00000000000000 00000001987001 000301 CARRIERE
9300330260LRUE FAUSTIN BESSON R 0 00000000000000 00000001987001 000311 BESSON
9300330270XRUE DES FAUVETTES R 0 00000000000000 00000001987001 000321 FAUVETTE
9300330280HRUE DE LA FERME R 0 00000000000000 00000001987001 000331 FERME
9300330290URUE DES FOUGERES R 0 00000000000000 00000001987001 000341 FOUGERES
9300330300EAV FOCH R 0 00000000000000 00000001987001 000351 FOCH
9300330310RRUE DE LA FOURCHE R 0 00000000000000 00000001987001 000361 FOURCHE
9300330320BRUE GABRIEL VERDIER R 0 00000000000000 00000001987001 000371 VERDIER
9300330330MBD GALLIENI R 0 00000000000000 00000001987001 000381 GALLIENI
9300330340YAV DU GENERAL LECLERC R 0 00000000000000 00000001987001 000391 LECLERC
9300330350JAV GEORGES CLEMENCEAU R 0 00000000000000 00000001987001 000401 CLEMENCE
9300330360VRUE DES GLYCINES R 0 00000000000000 00000001987001 000411 GLYCINES
9300330380SRUE DE LA GRANDE ARMEE R 0 00000000000000 00000001987001 000421 ARMEE
9300330390CRUE DES GROSEILLIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000431 GROSEILL
9300330400NBD GUY MOCQUET R 0 00000000000000 00000001987001 000441 MOCQUET
9300330405UCHE DE HALAGE R 0 00000000000000 00000001987001 000451 HALAGE
9300330410ZRUE HENRI GUERIN R 0 00000000000000 00000001987001 000461 GUERIN
9300330415ERUE HENRI 4 R 0 00000000000000 00000001987001 000471 HENRI
9300330418HPROMHERMANN REGNIER R 0 00000000000000 00000001987001 000481 REGNIER
9300330420KALL DES HETRES R 0 00000000000000 00000001987001 000491 HETRES
9300330426SALL JACQUES GUILLARD R 0 00000000000000 00000002020206 001151 GUILLARD
9300330430WAV JEAN MERMOZ R 0 00000000000000 00000001987001 000501 MERMOZ
9300330435BRUE JEANNE D ARC R 0 00000000000000 00000001987001 000511 ARC
9300330450TRUE DES LAURIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000521 LAURIERS
9300330460DRUE JEAN LEONARDI R 0 00000000000000 00000001987001 000531 LEONARDI
9300330480ARUE DES LONGUES RAIES R 0 00000000000000 00000001987001 000541 RAIES
9300330488JAV DU MARECHAL JOFFRE R 0 00000000000000 00000001987001 000551 JOFFRE
9300330489KCHE DES MARRONNIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000561 MARRONNI
9300330490LPROMMARX DORMOY R 0 00000000000000 00000001987001 000571 DORMOY
9300330497UPL MAURICE GLEIZE R 0 00000000000000 00000002011054 001141 GLEIZE
9300330500XBD MAURICE GUILBERT R 0 00000000000000 00000001987001 000581 GUILBERT
9300330505CRUE MAURICE RAVEL R 0 00000000000000 00000001990058 001031 RAVEL
9300330510HRUE DES MIMOSAS R 0 00000000000000 00000001987001 000591 MIMOSAS
9300330515NALL DU MOULIN R 0 00000000000000 00000001995363 001091 MOULIN
9300330520URUE DES MURIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000601 MURIERS
9300330530EAV NAST R 0 00000000000000 00000001987001 000611 NAST
9300330540RRTE NATIONALE 34 R 0 00000000000000 00000001987001 000621 NATIONAL
9300330550BRUE DE NOISY R 0 00000000000000O19960861987001 000631 NOISY
9300330560MBD DE NOISY LE GRAND R 0 00000000000000 00000001987001 000641 GRAND
9300330570YRUE DES PAQUERETTES R 0 00000000000000 00000001987001 000651 PAQUERET
9300330580JRUE DU PARC R 0 00000000000000 00000001987001 000661 PARC
9300330590VRUE PARMENTIER R 0 00000000000000 00000001987001 000671 PARMENTI
9300330600FRUE DE LA PATTE D OIE R 0 00000000000000 00000001987001 000681 OIE
9300330607NALL PAUL CEZANNE R 0 00000000000000 00000001988061 000691 CEZANNE
9300330610SRUE PAUL DE KOCH R 0 00000000000000 00000001987001 000701 KOCH
9300330620CAV PAUL DOUMER R 0 00000000000000 00000001987001 000711 DOUMER
9300330630NRUE DES PERVENCHES R 0 00000000000000 00000001987001 000721 PERVENCH
9300330640ZRUE DES PINSONS R 0 00000000000000 00000001987001 000731 PINSONS
9300330650KRUE DES POIRIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000741 POIRIERS
9300330660WRUE DES POMMIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000751 POMMIERS
9300330670GRUE DU PORT R 0 00000000000000 00000001987001 000761 PORT
9300330680TRUE DES PRES DE NOISY R 0 00000000000000 00000001987001 000771 NOISY
9300330690DRUE DU PRIEURE R 0 00000000000000 00000001987001 000781 PRIEURE
9300330700PRPT PRIEURE R 0 00000000000000 00000001987001 000791 PRIEURE
9300330710AAV DES PRINCES R 0 00000000000000 00000001987001 000801 PRINCES
9300330720LRUE DES PRUNIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000811 PRUNIERS
9300330730XRUE DU PUITS PERDU R 0 00000000000000 00000001987001 000821 PERDU
9300330735CPL DES PYRAMIDES R 0 00000000000000 00000001994180 001071 PYRAMIDE
9300330750URUE RAINETTE R 0 00000000000000 00000001987001 000831 RAINETTE
9300330760ERUE DU RENARD R 0 00000000000000 00000001987001 000841 RENARD
9300330765KPL RENE CASSIN R 0 00000000000000 00000001996179 001111 CASSIN
9300330770RPL DE LA REPUBLIQUE R 0 00000000000000 00000001987001 000851 REPUBLIQ
9300330780BBD DE LA RESISTANCE R 0 00000000000000 00000001987001 000861 RESISTAN
9300330790MAV ROGER BALLU R 0 00000000000000 00000001987001 000871 BALLU
9300330800YAV DU ROND POINT R 0 00000000000000 00000001987001 000881 POINT
9300330810JPL ROOSEVELT R 0 00000000000000 00000001987001 000891 ROOSEVEL
9300330815PRUE DES ROSEAUX R 0 00000000000000 00000001987001 000901 ROSEAUX
9300330820VRUE DES ROSIERS R 0 00000000000000 00000001987001 000911 ROSIERS
9300330830FRUE DE LA ROTONDE R 0 00000000000000 00000001987001 000921 ROTONDE
9300330835LALL LA SAULERAIE R 1 00000000000000 00000002001176 001131 SAULERAI
9300330840SPL STALINE R 0 00000000000000 00000001987001 000931 STALINE
9300330843VALL DES SEQUOIAS R 1 00000000000000 00000001990207 001051 SEQUOIAS
9300330844WALL DES SYCOMORES R 1 00000000000000 00000001990207 001061 SYCOMORE
9300330845XCHE DES TILLEULS R 0 00000000000000 00000001987001 000941 TILLEULS
9300330850CRUE DE VERDUN R 0 00000000000000 00000001987001 000951 VERDUN
9300330860NRUE DU VERT PRE R 0 00000000000000 00000001987001 000961 PRE
9300330880KAV VINCENT VAN GOGH R 0 00000000000000 00000001988061 000971 GOGH
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l’orthographe du nom de l’île a évolué de « Beaubigny » du temps des seigneurs de « Gournai » à Baubigny à l’époque moderne de « Gournay » ↑
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la superficie de Gournay-sur-Marne est de 1680 hectares ↑
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fichier FANTOIR de data.economie.gouv.fr ↑
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et décorateur. ↑
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https://www.eugenecarriere.com et www.facebook.com/MuseeEugeneCarriere/ ↑
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Au sud, le « chemin des pommiers » arrivait à un carrefour en croix avec le « chemin d’Emeri (Émerainville) à Noisi » et rejoignait alors le tracé d’une ancienne voie romaine encore appelée « via princeps » (en latin au mot à mot : « grande route ») devenant plus tard probablement par l’audace d’un cartographe de l’intendance, l’avenue des Princes (belle promotion !). ↑
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sources : www.archives-manche.fr/ livret matricule de marin St Lot 1911 Torpilleur, Légionnaire de 1927 à 1932 ↑
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https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=1359843
Portail Mémoire des hommes: néant ↑
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informations figurant au Registre des Successions et Absences du canton 1944 Archives départementales 93. ↑
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Dossier archives militaires GR 16 P 589089. Mort pour la France, Médaillé de la Résistance, décret du 20/11/46
Voir aussi https://maitron.fr/spip.php?article171597 et https://liberation-de-paris.gilles-primout.fr/guet-apens-porte-maillot. ↑
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aux boeufs (sic) ↑
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http://dreamonnarrowboat.blogspot.com/2020/06/la-peniche-marechal-joffre-de-larmee.html ↑
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Est-ce le nom d’un lieu dit dont l’origine est la Morelle douce-amère (Solanum dulcamara) qui poussait bien dans les prairies allant vers Champs ou bien La Morelle Noire ( Solanum nigrum) poussant au bord des ruisseaux comme le Merdereau et dont l’ingestion est toxique pour le bétail. ↑
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http://archives-en-ligne.seine-et-marne.fr/mdr/index.php/rechercheTheme/requeteConstructor/10/1/A/1338/Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne)# ↑
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voir son dossier aux archives militaires GR 16 P 277499 à Vincennes.
voir aussi https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article171534 et https://liberation-de-paris.gilles-primout.fr/guet-apens-porte-maillot. ↑
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Source Dictionnaire de biographie française Batteau/barrous Prévost tome 2 ↑
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(un simple morceau de lard). ↑
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Ozéré Georges https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/recherche_transversale/bases_nominatives_detail_fiche.php?fonds_cle=24&ref=2991292&debut=0 ↑
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Fonds Maurice Gleize aux A.N. https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/pdfIR.action?irId=FRAN_IR_027955 ↑
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https://archives.seinesaintdenis.fr/ark:/naan/a011665059876rP1RRg/fc7db30813 ↑
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Maryse Rivière dans le « Roman de Gournay » cite à ce sujet Pierre Gordon auteur de « les racines sacrées de Paris et les Traditions de l’ïle-de-France ». ↑
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au mois d’ avril 2023 ↑