Gués, ponts, bacs, forts et châteaux de Gournay sur Marne au fil du temps.
Gués, ponts, bacs, forts et châteaux de Gournay-sur-Marne
tentative de chronologie par la Société Historique
à parfaire 25 septembre 2024
Les archéologues indiquent qu’un gué sous 25 à 50 cm d’eau était probablement connu et praticable neuf mois sur douze depuis l’antiquité sur les 200 mètres en aval de l’embouchure du ru de Nesles[1]. Le pont actuel est en plein milieu de cet ancien gué. C’était avec le gué de Bry-sur-Marne un des passages les plus connus entre Lagny et le confluent de Charenton.
Le passage du gué de Gournay a été à péage depuis certainement très longtemps.
1000 circa : il existait probablement déjà un pont à péage en bois sur la Marne en face d’un fort de Gournay et un autre plus petit en bois sur le ru d’Ysanne ou ru Sanne (futur bras Saint Arnoult) pour accéder au fort seigneurial et au petit village à l’abri dans l’île de Baubigny. L’usage était d’un passage gratuit pour les riverains.
1078 ca. Guy le Rouge, de Montlhéry par son père le comte Guy 1er de Montlhéry et de Corbeil et seigneur de Gournay par sa mère Hodierne, allié à sa première épouse Adélaïde de Rochefort fit construire une église ou une chapelle dans une zone non ou moins inondée à mi-chemin entre le ru d’Ysanne et le ru du Nesle dans le but d’y poser les fondations d’une congrégation.
1080 L’évêque de Paris consacra la nouvelle église ou chapelle et la dédia à Notre Dame et à Saint Jean-Baptiste. Le seigneur et la dame de Gournay firent don de la nouvelle église ou chapelle et de terres à l’usage d’un nouveau couvent de moines, au Prieuré de Saint-Martin-des-Champs de Paris déjà présent à Noisy-Le-Grand afin d’en faire un prieuré bénédictin doté de terres agricoles et d’un moulin sur le bras de Marne dit ru d’Ysanne. Les moines devaient assurer l’entretien des ponts en bois et du moulin moyennant une part des redevances versées par les passagers non riverains et une part des revenus du moulin.
1147 à 1154 ca. Galeran et Agnès, comtes de Meulan, seigneurs de Gournay et le Prieur Gamon de Gournay-sur-Marne passèrent un accord (sans que ce Gamon n’ait reçu un pouvoir des moines à cet effet) pour la construction et l’entretien aux frais du Prieuré d’un pont en pierre à hauteur du fort seigneurial en contrepartie du droit d’y établir sous les arches deux moulins au moins avec droit de banalité[2] et la perception d’une rente à prendre sur les recettes du péage.[3] La communauté des moines de Sainte Marie et Saint Jean-Baptiste de Gournay rejeta l’accord, jugé trop ambitieux[4] pour les modestes moyens du prieuré.
1166 L’évêque de Paris dispensa les moines de Gournay d’honorer la promesse de Gamon, Prieur de Gournay faite à Agnès la Comtesse de Meulan d’édifier un pont de pierre contre deux moulins et une rente. La comtesse autorisa néanmoins la construction sans contrepartie d’un troisième moulin si nécessaire.
1170 La charte royale (Louis VII) de la Hanse[5] Parisienne des marchands des eaux de Paris élargissait son monopole sur le transport fluvial sur les 7 ou 8 lieux en aval et en amont de Paris soit jusqu’au passage (pont ou gué) de Gournay[6]. C’est probablement cette limite qui a pu justifier la création d’un port (le Petit Paris), rive droite pour les ruptures de charges et droits de passage.
1182 Un jugement délimita le droit de rivière des moines de Saint-Martin filiale du prieuré de Notre Dame des Champs à Noisy-le-Grand (entre le pont tournant de Gournay en amont et, en aval le Moulin Folet (vers Bry) [7]
sinon le Frêne de Chétivet de Bay.
1191 Le roi Philippe Auguste a redit que le seigneur de Gournay n’est plus en droit de prendre du bois de la forêt de Saint Martin de Noisy pour refaire son pont. Guillaume de Garlande y renonça.
1206 Le Seigneur de Bry, Simon et sa femme garantissait aux moines de Saint-Martin de Noisy « le port et le tirage » de la Marne de Bry au pont de Gournay contre une rente.
XIIIème Le pont en face du fort de Gournay était déjà constitué de piles de maçonnerie de pierre et de tabliers en charpente en partie amovible ou démontable pour le passage des bateaux à grands gabarits.
1208 Guillaume de Garlande donnait une rente au Prieuré N.D. et St Jean Baptiste de Gournay à prendre sur le péage.
1330 La Reine Jeanne d’Évreux veuve depuis deux ans du Roi Charles IV achetait à Marguerite de Meulan la seigneurie de Gournay le 26 mai. A l’époque les droits et charges du péage du pont de Gournay étaient partagés moitié-moitié avec l’évêque de Lisieux.
1336 De grosses réparations des Ponts et Chaussées étaient faites pour 320 livres au pont de Gournay au frais de la couronne.
1344 Une ordonnance royale[8] et une devise fixaient le tarif du péage du pont revenant à Mme la Reine (reine-mère du roi). Y est décrit un pont de pierre et de bois dont « l’arche maitre vieille » (peut-être le tablier central comme le suggèrent certaines cartes) en bois était démontable pour permettre la navigation des hauts gabarits[9]. Le péage des grands gabarits est justifié pour compenser la suspension des traversées des piétons, troupeaux et équipages.
Traduction de la page une de l’ordonnance et devise du péage :
« Cy après s’ensuit l’ordonnance et devise du péage de Gournay-sur-Marne qui à présent est à très haute noble et puissante dame, Madame la Reine Jehanne, Reine de France et de Navarre »
Chaque personne, non riveraine, passant sur le pont doit payer une taxe. Celle-ci était différente suivant que l’on transportait l’objet ou la matière à pieds, en brouette à cheval ou en charrette. Par exemple :
Toute personne portant elle- même du cuir blanc non tanné doit un denier, à cheval il doit 4 deniers, en charrette 2 sols, et si la charrette a 4 roues 4 sols.
Toute personne portant elle-même des fromages ou autres denrées : œufs, fruit ou volailles, doit un sol par denrées. A cheval elle paye un denier, en charrette 3 deniers, et six deniers si elle est tirée par trois chevaux ou plus. Etc.
1370 Décès de Jeanne d’Évreux, sa fille Blanche de France (1328-1393), héritait entre autres possessions, de Gournay.
1375 Blanche de France, Dame de Gournay, Duchesse d’Orléans remit la châtellenie en partie dans le domaine royal mais en garda l’usufruit jusqu’à son décès en 1393.
1385 Le roi Charles VI fit don de la nue-propriété de Gournay au Sieur Bureau de la Rivière, son fidèle chambellan royal, le chargeant de surveiller la Marne.
1387 Lettre du Prévôt de Paris qui dispensait du péage du pont de Gournay les noiséens.
1400 Le seigneur en partie de Gournay, Bureau de la Rivière, chambellan, décédait
1431 Gournay était pris par le duc de Bedford qui fit incendier le pont.
1434 Le fort de Gournay servit de refuge à Charles VII mais Bedford s’en empara à nouveau et les anglais contrôlèrent le pont qui avait été réparé après l’incendie de 1431, puis évacuèrent le fort.
1454 Le roi Charles VII confiait, en récompense de ses bons et loyaux services, l’usufruit de Gournay jusqu’à son décès au chevalier écossais Thomas Houston du clan Mc Donald.
1465 L’usufruit de la châtellenie de Torcy au bénéfice de Houston est substituée à l’usufruit de Gournay probablement encore en mauvais état.
Le roi disposait à sa guise de la châtellenie de Gournay qu’il confiait à de fidèles serviteurs pour qu’ils en reçoivent les gains :
Guillaume de Harcourt; Antoine de Chabanne; Jean de Chabannes, etc…, la liste est longue des fidèles serviteurs de la Couronne que le roi fait successivement seigneurs engagistes de Gournay-sur-Marne en récompense de leurs loyaux services.
1483 Confirmation royale de la franchise du péage du pont au bénéfice des noiséens.
1494 à 1496 Le pont est refait à neuf par les services des travaux du roi Charles VIII en face du fort[10] seigneurial.
1494 Création par lettres patentes (actes royaux) du fief de Palpoix (une maison, deux étangs à poissons, et deux arpents de terre correspondant au vieux logis seigneurial sur l’île de Bobigny qui bénéficie à Robert Thiboust, président du Parlement, qui est ainsi fait par le roi Charles VIII, seigneur engagiste[11] de Gournay-sur-Marne.
XVIème siècle François Ier confirme prendre en charge l’entretien des ponts du domaine royal aux frais de la couronne.
1530 François 1er confiait Gournay-sur-Marne, sauf la tour du bastion seigneurial, à Antoine de Blois, évêque de Béziers
1531 et 1535 François 1er, de passage, séjourne à Gournay dans la tour du bastion.
1562 Début de la première des huit guerres entre catholiques et protestants.
Le conseil royal de Charles IX confirme prendre à la charge de la couronne l’entretien des ponts du domaine royal.
1563 Restauration aux frais de Charles IX du pont de Gournay, probablement une réalisation mixte maçonnerie-bois car elle est faite sous la supervision du maître voyer du roi en maçonnerie Guillaume II Marchand.[12]
1572 Le fief de la Grapine ou de Blanchemie est dénombré dans un inventaire (aveu de Charles Dargillière, conseiller du roi à la chambre des comptes, à Michel Dufour de Champs, conseiller du roi, président du parlement de Toulouse, ce qui correspond aux terres de la ferme comprenant probablement le terrain du futur château d’Heurtebise.
1577 Henri III cède la tour seigneuriale en très mauvais état à Guillaume Le Jars.
Henri III fait de Henri de Navarre son successeur (futur Henri IV) avant son assassinat par un ligueur en 1589.
Gravure des fortifications de Gournay-sur-Marne par Claude de Chastillon ( BNF)
1592 Henri de Navarre, le roi qui n’a pas encore reçu sa couronne, ordonna une fortification[13] accrue de Gournay par des levées de bastions de terre et y laissa un fort détachement, et six ou sept canons ; des pierres du logis seigneurial, propriété de François Allamand de Guépéan, de l’église-chapelle Saint-Arnoul et du prieuré ND et St Jean Baptiste de Gournay et même les pierres et charpentes des maisons du village, furent utilisées pour tenir les fortifications de terre.
1592-1593 Odet de la Noue, (écuyer et poète) est fait par Henri IV, gouverneur du fort de Gournay, doté de sept canons et d’une cinquantaine d’écuyers.
1593 Henri IV y séjourne et visite les fortifications réalisées par Claude de Chastillon.
1594 Le 1er avril, institution d’une surtaxe sur le sel au noiséens en contrepartie des réparations faites ou à faire par les maçons du roi de plusieurs ponts dont celui de Gournay.
Le 18 avril remise de tailles aux noiséens de 1589 à 1592 par le roi.
Carte de la Prévôté et Vicomté de Paris mis en lumière par Pierre van Lochon
À noter qu’il orthographiait notre lieu préféré « Gornay », ce qui rappelle un peu le Gornacum de nos bons moines au XIème siècle.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b85931195/f1.item.r=Châtellenies de paris.zoom
1595 Le Seigneur François Allamant de Guépéan demandait à titre exceptionnel au roi Henri IV une aide pour reconstruire le logis seigneurial, ses trois fermes, son grand colombier, ayant beaucoup souffert des travaux de fortification et du stationnement d’une garnison royale.
Le Commissaire général aux fortifications sous Sully ordonne le démantèlement des fortifications, une corvée[14] spéciale est mobilisée à cet effet.
1599 Le Prieur de N.D. de Gournay obtint du roi Henri IV l’autorisation de céder les terres de Noisiel pour financer les travaux de remise en état de ses bâtiments.
1614 Sous la régence de Marie de Médicis (mère de Louis XIII) construction par Maître Guillaume Marie[15], entrepreneur royal[16], d’un pont de bois de 9 arches sur 8 piliers de bois et culées de maçonnerie. Terminé en 1614 et payé 2228 Livres.
Côté rive gauche, l’arche de la travée montante pour le halage par les chevaux n’a que quatre toises de largeur, soit 7,80m tandis que sur la rive droite, l’arche descendante pour la navigation, a cinq toises de largeur soit 9,75 m. Il est vrai que la navigation des bateaux et le radelage (conduite de trains de radeaux de bois) sont plutôt aléatoires en descente.
(La toise est une unité de longueur ancienne qui correspond toujours à six pieds français, soit deux verges ou une aune et demie, soit 1,949 m).
1634 « Le moulin flottant est à réparer au plus tôt ou à remplacer par un moulin sur pilotis à une place compatible avec la navigation à lui indiquer », demandait au conseil du roi, le sieur Jacques Pylle, président du Parlement et toujours seigneur en partie de Gournay-sur-Marne.
1637 Etienne Levassor, secrétaire du roi, épousait[17] à Paris, la Damoiselle Marie Favières (de Noisy-le-Grand) dont naissent Marie Levassor en 1647 et Etienne Levassor en 1656.
Les frères de Marie Favières, et son père, en bons noiséens, avaient des entreprises de construction.
1638 Décès de Jacques de Pylle, Président du Parlement, châtelain et seigneur en partie de Gournay-sur-Marne, il est inhumé dans l’église-chapelle seigneuriale Saint Arnoul à laquelle par testament il établissait une obligation annuelle de fleurissement de la chasse processionnaire pour la Fête Dieu à laquelle ses successeurs durent se plier.
1639 Ses sœurs et héritières[18] Marie et Elisabeth de Pylle cédaient leurs droits sur les terres de Gournay au sieur Étienne Levassor, secrétaire du roi. Il devenait le nouveau châtelain dans le logis seigneurial sis au fief de Palpoix.
1642 Étienne Levassor et son épouse Marie Favières actaient un don mutuel[19]
1649 Pendant la Fronde des Princes, le château était sérieusement endommagé et du fait des combats et des crues, le pont (de pierre et de bois) et le moulin (flottant) y attenant furent probablement incendiés et/ou fortement dégradés[20].
Un nouveau moulin fut construit rapidement mais le pont ne fut pas reconstruit, un système de bac fut mis en place à l’ancien emplacement du pont en face du fort.
1651 Eléonore d’Estampe (1607-1679) qui était depuis 1628 l’épouse de Charles de Monchy, marquis d’Hocquincourt, ( 1599-1658) devint la Maréchale d’Hocquincourt lorsque le marquis reçut le bâton de Maréchal de France en 1651 (par Mazarin – Louis XIV).
1652 Une grande crue avait emporté le petit pont au-dessus du bras, le logis seigneurial du Palpoix fut un temps inondé.
1653 le Sieur Diebiez, tuteur des héritières Marie et Elysabeth de Pylle, cédait la seigneurie en partie de Gournay à Eléonore d’Étampes, Maréchale Monchy d’Hocquincourt.
Après 1654, alors que la Maréchale d’Hocquincourt était Dame de Gournay, elle vendit[21] à Etienne Levassor (déjà seigneur propriétaire du fief de Palpoix comprenant le vieux château seigneurial de Gournay) le terrain d’une maison brulée à Gournay pour payer la réparation du pont de Gournay, réparation du pont qui n’eut pas lieu pour autant. Il pourrait s’agir du terrain de la vieille tour seigneuriale endommagée par les guerres de religion et les négligences.
En 1655, le Marquis d’Hocquincourt ayant trahi le roi de France et ayant servi les espagnols dans le nord, perdit la confiance royale et les titres qu’il lui devait. La seigneurie en partie de Gournay est reprise par le roi à Eléonore d’Estampe.
C’est probablement à ce moment que le chevalier Etienne Le Vasseur (ou Levassor) méritant secrétaire du roi lui succède comme seigneur en partie de Gournay (seigneur engagiste de Gournay) dont il était déjà le châtelain du vieux manoir seigneurial.
1658 Ce furent des crues jamais égalées pour la Seine, (sans doute aussi pour la Marne) les moulins et les ouvrages non-flottants furent emportés.
1660 Étienne Levassor châtelain et seigneur en partie de Gournay qui tirait peut-être leçon des inondations de son vieux manoir seigneurial, créait la tranchée du grand fossé nord-sud (rue du Parc) pour amener l’eau de la Marne au Bras[22] Saint Arnoul à travers l’île de Baubigny, pour des raisons inexpliquées (projet d’asséchement du bras en amont, ou drainage de Baubigny, ou même pour des travaux prochains de nouveau pont ou de nouveau moulin sur la partie amont du bras ?).
1663 ou 1665 deux avril, décès d’Étienne Levassor, conseiller du roi, seigneur de Gournay. Il fut enterré dans l’église-chapelle seigneuriale Saint Arnoul. (Sa tombe fut transportée en 1720 à la nouvelle église Saint Arnoul).[23]
La succession de Étienne Levassor prévoyait un partage entre la fille aînée Marie Levassor et le fils puiné, Étienne Levassor : à Marie Levassor le fief de la Palpoix plus le fief de la Forge et la châtellenie en partie; à Étienne Levassor le fief de la Grapine[24] qu’il vendit en 1666 à son (oncle maternel) Guillaume Favières, entrepreneur à Noisy qui le cédera à Etienne Guillaume Favières et à Edmé Tranquille Favières.[25]
Les environs de Paris dressés et dédiés à Mgr le Dauphin / par son géographe Nicolas de Fer (1647-†1720)
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530856768.r=nicolas de fer?rk=1072966;4
Marie Levassor était devenu un beau parti. Louis Ancelin frère de lait de Louis XIV en était un aussi.
1668 Louis Ancelin et Marie Levassor se marièrent en présence de la mère du marié, Dame Perrette Dufour Vve Ancelin, (nourrice de Louis XIV et ancienne femme de chambre de la défunte reine Anne d’Autriche) et la mère de la mariée Dame Marie Favières Vve Levassor.
Le contrat de mariage était enregistré le 15 septembre 1668,[26] il mentionnait dans le patrimoine de Marie le fief de Palpoix acheté par Etienne Levassor aux héritières de Jacques Pylle qui le tenait de Robert Thiboult, qui fut Président du Parlement, qui l’avait dans sa châtellenie reçue du roi Charles VIII comme seigneur engagiste[27] de la châtellenie royale de Gournay-sur-Marne.
Le contrat de mariage de Louis Ancelin, frère de lait du roi est signé de la main de Louis XIV et de la Reine Marie-Thérèse auprès de qui Louis Ancelin a reçu la charge de Contrôleur Général de la Maison de la Reine qu’avait tenue jusqu’à son décès son père Étienne Ancelin.
1669 le roi Louis XIV recommanda sans doute pour les mariés la construction du château rouge dans le style Louis XIII, (peut être le style de Claude de Castillon conçu pour la place Royale dans le Marais) toutefois le nom de l’architecte royal chargé du projet reste inconnu, le dessin général reprend la disposition de l’ancien manoir seigneurial du fief du Palpoix (construit probablement en 1595 pour le Seigneur François Allamant de Guépéan) qui comprenait déjà un corps principal encadré par ses quatre pavillons.
Le château de Gournay vu du nord . Sanguine BNF
Sur une sanguine non datée, probablement de 1680, on remarque le château rouge terminé, avec à l’est (à gauche) l’ancienne tour du fort partiellement détruit par Guépéan en 1595 sur ordre de Henri IV, et à l’ouest l’ancien logis seigneurial, retapé après la Fronde des Princes (1649), correspondant au fief de Palpoix et, ses annexes, comme le grand colombier, y sont encore dessinés. Ces constructions seront éliminées du paysage par la suite.
1674 L’aveu (inventaire patrimonial et teste devant notaire) de Louis Ancelin, et Marie Favières incluait le château (l’ancien manoir probablement) avec basse-cour, le grand colombier, des écuries et des étables. [28]
1680 Dame Perette Dufour-Vve Ancelin séjournait de manières régulières au nouveau château de son fils à Gournay par les beaux jours et chez elle à Paris.
1688 Décès à Paris de Perette Dufour-Vve Ancelin, elle est inhumée dans la chapelle seigneuriale et paroissiale de Gournay-sur-Marne et son cœur repose à l’église St Mery à Paris..
1694 Décès de Louis Ancelin, dont l’acte d’inventaire successoral rondement mené est daté (ouvert le) du 23/11/1694 et clôturé le 20/12/1694.
1706 Marie Levassor, Vve de Louis Ancelin cédait la châtellenie en partie et son domaine en viager à Paul Poisson de Bourvallais, financier de son métier, pour 120.000 Livres.
1718 Au décès de Marie Levassor Vve de Louis Ancelin. Paul Poisson de Bourvallais devenait seigneur engagiste de Gournay en pleine propriété.
Le 2 décembre 1718 Anne Marie de Bourbon[29], princesse de Conti, achetait aux enchères, les biens et les châtellenies saisis par la Couronne suite aux ennuis judiciaires de Paul Poisson de Bourvallais, notamment celles de Champs, Gournay, Villiers, Noisy, le tout adjugé 650.000 livres.
Le pont de bois de Gournay a brulé en 1649 mais la carte de Nicolas de Fer a gardé des traces de grattage.
Un moulin est figuré sur l’île de Baubigny. Le bras n’est pas encore modifié.
Le 24 décembre 1718, Anne Marie de Bourbon, Princesse de Conti cédait le domaine de Champs à son neveu Charles François de la Baume Leblanc, duc de la Vallière.
1719 Anne Marie de Bourbon, Princesse de Conti cédait la châtellenie, le moulin et le péage de franchissement de la Marne (en roture c’est à dire sans les droits seigneuriaux) à Claude-Élysée de Court seigneur de la Bruyère, alors chef d’escadre des armées navales de France, sous-gouverneur du Duc de Chartres.
À cette occasion l’abbé Louis de Courcillon de Dangeau (1643-1723), prieur commendataire du prieuré de Gournay (de 1683 à 1720) rappelait les droits du Prieuré sur les terres de Gournay et sur la seigneurie en partie, qui avaient été confirmés en appel le 29 novembre 1664 à un prédécesseur.
1720 De Court décida, avec l’accord seigneurial de la Princesse de Conti, le recouvrement[30] de la partie nord du Bras Saint Arnoult pour faire passer un chemin pavé allant du village vers la rivière, sans passer dans son parc, du coup le moulin sur le Bras fut supprimé. Il fallut implanter ce moulin de Gournay près des îles, plus en amont.
L’embarcadère du bac fut déplacé d’environ 150 mètres, quasiment à l’emplacement actuel du pont de Gournay. [31]
La Princesse de Conti l’autorise aussi à déplacer l’église paroissiale sur la rive gauche du bras Saint Arnoult. il confie la conception et la réalisation de la nouvelle église à un frère dominicain des jacobins le frère néerlandais Franciscus Romanus qui est assez réputé pour ses ouvrages de génie civil comme le Pont-Royal à Paris dont il avait suivi la construction. Mais de Court n’a pas désiré construire d’autre nouveau pont que celui qu’il inaugure en 1726 sur le Bras Saint-Arnoult au sud du château rouge.
1722 (ca) un bâtiment de péage fut construit un peu dans le style Louis XIII du château rouge.
Le 17 août 1763, Louis César de la Baume Leblanc, duc de la Vallière céda au Sieur Gabriel Michel directeur de la Compagnie des Indes, et à sa femme Anne Bernier, les seigneuries de Champs, de Gournay, etc
1792 Séquestre des biens d’Anne Henriette Françoise Michel Marquise de Marbeuf. (Elle est propriétaire du domaine de Champs et de la Ferme de Gournay).
6 février 1794 La marquise et son acolyte Jean Joseph Payen sont guillotinés
1795 furent vendus aux enchères des biens de Payen qui restaient au Petit Paris, le port de Gournay : ses grands bateaux marnais : Le Zéphir, l’Henriette, le Solide, le Neptune et de nombreux petits bateaux.
1801 mise aux enchères des biens nationalisés de Anne Henriette Françoise Michel Marquise de Marbeuf. Achat par Pierre-Marc-Gaston de Lévis ( 1764-1830) son neveu.
1819 le bac à péage est dessiné en face de l’actuel « Passage du Bac » dans les plans du cadastre napoléonien.
28 août 1827 0rdonnance royale ( de Charles X) de la concession de 99 ans aux frais aux risques et périls de Lévis de Ventadour et du vicomte de Barrès du Molard.
de Lévis de Ventadour
Le Vicomte Barrés du Molard est un ingénieur et artilleur, il déposa pour 15 ans un brevet pour réaliser des ponts de longues travées au moyen d’arches en bois et métal.
Extrait du brevet du vicomte Barrés du Molard source www.e-rara.ch ETH Bibliotech Zurich
1828-1829 Construction du pont à péage à trois travées avec arches bois-fer sur piles et culées en maçonnerie selon les plans du vicomte de Barrés du Molard avec les capitaux du duc de Lévis de Ventadour, inauguration le 06 mai 1829 en présence du Dauphin et de la Dauphine.
1848 premières expropriations des terres appartenant notamment à messieurs Allais, Nast et Jouanne pour les travaux de terrassement du canal de Gournay (il devint plus tard canal de Neuilly-sur-Marne à Vaires-sur-Marne, puis pour simplifier « Canal de Chelles »)
Sur la commune de Gournay, il est prévu que le canal soit traversé par deux ouvrages : par un pont dit de Chétivet en aval du Petit Paris et en amont par un Pont de Gournay dans le prolongement de la Grande Route qui emprunte le pont à péage de Gournay.
Il est également prévu un port de Gournay sur le Canal pour remplacer le port du Petit Paris qui était sur la rive droite de la Marne depuis plusieurs siècles.
1857-1858 Remplacement au frais des concessionnaires du pont à péage, avant son trentième anniversaire, du pont bois-fer en trois arches par un pont métallique constitué de trois arches en fers forgés de 25 mètres de portée chacune, avec remplissage des tympans au moyen de fers en cornières, à extrémités repliées le long des arcs et du longeron, d’après le système de MM. Charles-Alfred Oppermann et Henri Joret, ingénieurs constructeurs (Ateliers à Montataire près des Fonderies et Forges) sur plan de l’architecte Alphonse Oudry.
Les piles et culées du premier pont sont réutilisées. La largeur du pont entre garde-corps est de 6 mètres, en y comprenant deux chasse-roues de 0,40 m de largeur chacun. Le prix total de la superstructure n’a été que de 68,000 fr.[32] il faut dire que les culées, les piles et les rampes ne nécessitaient pas de travaux supplémentaires.
1865 Inauguration du canal de Neuilly-sur-Marne à Vaires-sur-Marne et du nouveau port de Gournay-sur-Marne sur le canal au lieu-dit le Petit Paris
1870, le 12 septembre destruction complète par le génie français des arches du pont métallique, les bases des deux piles et les culées sont un peu endommagées .
1870 Musée Carnavalet Ville de Paris
Paris-Journal 28 décembre 1870 source Retronews
1870, en décembre construction par les pionniers pontonniers du génie d’un régiment de cuirassiers du Wurtemberg d’un pont en bois sur chevalets en bois à environ 100m en amont. Un pont
amovible sur canots était installé pendant la construction en amont des chevalets pour le mouvement des troupes à cheval et à pieds.
1872. Construction d’un nouveau pont métallique de tôle et de fer forgé, implanté à l’emplacement des piles et culées de maçonneries existantes rénovées, le tout pour un coût de 130.000 francs au frais de l’état.
Carte E.M. 1872 (le bras commence au pont du Château et semble être alimenté par le fossé Levassor)
1873 Démolition du pont provisoire en bois et enlèvement des ruines du pont métallique de 1858, explosé en 1870, soumission de M Justin Jouanne.
Le Pont à péage de Gournay. Aquarelle d’Alfred Alphonse Capaul 1900 BNF
À signaler à droite, sous l’arche, le banc de pierre, probable vestige du bac de 1827,
juste au-dessus de l’exutoire du Bras-Saint-Arnoult en 1900
1900
1911 Rachat amiable par les départements de la concession du pont à péage aux héritiers Nicolay descendants du Duc de Lévis-Ventadour créateur de la concession avec le vicomte Barrés de Molard.
Des poteaux électriques et télégraphiques apparaissent sur le pont
En 1914-1918, le pont de Gournay ne fut ni saboté ni bombardé.
1936 Le conseil municipal de Chelles vota une subvention à la ville de Champs pour la construction d’une passerelle entre Champs et Chelles légèrement en amont du vieux moulin.
1937 en février, la crue d’hiver emporta une des travées de la passerelle pendant les travaux d’installation.[33]
1940 Le 15 juin sabotage par l’armée française (selon une photographie) de la travée sud du pont métallique, le même jour, est constaté la mort du caporal Louis René Lagoutte du 44e RI, enterré au cimetière de Gournay et honoré en tant que « mort pour la France », tué à l’ennemi.
Puis dans un second temps destruction des deux autres travées dans des circonstances à préciser (probablement l’effet des crues sur un ouvrage affaibli). Les dégâts du pont métallique se sont aggravés pendant l’hivers 40-41.
1940 juillet. Fin de la construction expresse d’un pont provisoire sur chevalets de bois par les allemands. Il n’est pas appuyé sur les premières îles en amont comme le pont militaire de 1870. Trop bas, il ne passe pas l’hiver.
Le pont passerelle du génie allemand photographié le 7 août 1940 depuis l’aval rive gauche.
La passerelle de Champs a été endommagée en juin 1940 mais a pu être rétablie assez vite.
Juillet 1940 Un pont passerelle provisoire construit par le génie allemand est mis en service.
Paris Soir Juillet 1940
Trop bas le pont passerelle des allemands fut emporté par la crue de l’hiver 40-41
Printemps 1941 Le Rutabaga
Mise en service d’un bac provisoire par M. Alfred Decarpentrie avec son bateau raccourci, le Rutabaga, manœuvré par au minimum deux personnes à l’aide d’un câble à condition que la Marne ne soit pas en crue.
1941 15 août. Les services de la navigation et ceux des Ponts et Chaussées mettaient en service un nouveau pont provisoire en bois à Gournay et rétablissaient la passerelle de Champs-Chelles sabotée en juin 1940. [34]
Source Retronews
1944 En partant de Gournay vers Chelles le matin du 27 août, les allemands détruisaient en partie en son milieu le pont provisoire mais ils négligèrent de détruire la passerelle du moulin.
Guidés par les FFI, les GI de la IVème division d’infanterie utilisèrent la passerelle pour passer la Marne le 27 août 1944 dans le sens sud-nord pour faire la jonction avec le gros de leurs forces au croisement de la route nationale 34 et de la route de Villemomble.
1944 Le service des Ponts et Chaussées de S&O ont pu rapidement remettre en service le pont provisoire de Gournay communément appelé « la passerelle ». L’ouvrage servit jusqu’en 1952.
Pont provisoire de juin 1941 à 1952 réalisé par le service des Ponts et Chaussées 78
1952-53 Les marchés de démolition du pont provisoire étaient remportés par les Éts. Decarpentrie.
1952 24 mai. Le nouveau pont de Gournay en béton armé fut inauguré par le préfet.
Le 3ème à gauche est M le Maire Alphonse Périllat-Piratoine à côté du Préfet de S&O
et au premier plan Jean Grégoire Garde-Champêtre municipal.
Nous renvoyons le lecteur intéressé par une fine explication de l’évolution du pont à l’excellente étude de M. Thill parue sur le blog lemarneux.fr dont l’image suivante est extraite
Le pont de Gournay pendant la crue de 1955 Photo M. Hautant
1960 L’ouvrage d’art ne reçut le nom de Pont Charles de Gaulle qu’après le décès du Général en 1969.
1997 La passerelle du moulin fragilisée par plusieurs incidents fut fermée[35] par précaution en attendant sa rénovation.
1997 15 juin. Le panneau Passage du Bac était inauguré.[36]
1998 La passerelle du moulin était percutée par une péniche à la dérive lors de la crue hivernale
2002 16 novembre. Une nouvelle passerelle du moulin était inaugurée, elle reposait sur les anciennes piles et était financée par un syndicat intercommunal Chelles-Champs-Gournay
Diverses sources sur les ponts et moulins
Sté Historique de Noisy Gournay Champs et Archéologique de MLV
gournay-historique.fr
Le Roman de Gournay Maryse Rivière 2007 Liv’Éditions
Le Blog de l’association Riverains des bords de Marne Chelles Lucien Follet www.lemarneux.fr
Archives de Seine-Saint-Denis sous série 1 S
Anciennes archives 78; Ponts et Chaussées
Archives 93 /828 Pont de Gournay-sur-Marne 1829-1949
Archives 93 Sous série 5 S 93/837 : plan de traversée de Gournay-sur-Marne en 1847
Archives 93 Série W 93/844 Reconstruction du pont de Gournay 1943
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Le confluent Est du ru de Nesles, affluent de la Marne, se trouvait à hauteur du restaurant Cappuccino. ↑
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La banalité ou le ban rend obligatoire l’utilisation de ce moulin précisément pour moudre les céréales récoltées autour. ↑
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Cartulaire du Prieuré de ND de Gournay cité par l’abbé Lebeuf notamment. ↑
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voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Hanse_parisienne_des_marchands_de_l’eau Louis XIV y mis fin en 1672. ↑
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une lieue de Paris de l’époque valait 10.000 pieds = 3248 mètres. 8 lieues de Paris d’alors valaient env. 26km. ↑
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AD78 26 J/1 P75 et Les Annales du Pays de Lagny par Jacques Amédée le Pair, 1880 ↑
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A.N. référence P1113 et https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/033s007 ↑
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Desthuilliers Annick – Péage de Gournay-sur-Marne, 1344. – Bulletin de la société historique de NGC. ↑
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Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris tome 4 auteur Abbé LeBeuf ↑
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Les biens de la Couronne sont inaliénables, le seigneur engagiste s’engage à restituer le bien à la Couronne dès le remboursement de son prix. Le roi a la possibilité perpétuelle de reprendre le bien du seigneur engagiste. L’engagiste a l’obligation d’assurer le règlement des charges du bien de la Couronne. ↑
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La restauration royale du pont de Gournay-sur-Marne en 1563 par Mme Eve Golomerhttps://www.gournay-historique.fr/2024/03/04/la-restauration-royale-du-pont-de-gournay-sur-marne-en-1563/ Chroniques historiques N°1 de la Sté Historique de décembre 2020 ↑
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Claude de Chastillon topographe et architecte du roi serait l’architecte de la fortification en bastion de terre retenue par des blocs de pierre selon plusieurs auteurs, assertion rejetée par d’autres y voyant plutôt Errard. ↑
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la corvée un travail fournit gratuitement au seigneur (ici le roi) ↑
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gallica.bnf.fr Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris. T. 15, 1610-1614 / L. Le Grand. – 1921 ↑
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Christophle Marye ou Marie a construit de nombreux ponts notamment le Pont Marie à Paris, un pont de pierre. ↑
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RE/CXII/5Notaire DESNOTZ Jean II 01 avril 1637 ↑
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par testament olographe du 28 octobre 1637 aux minutes de Charles François de Saint-Vaast AN ↑
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RE/CXII/5Notaire DESNOTZ Jean II 01 Août 1642 ↑
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Extrait de « Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. Table analytique. Tome 4 » par Adrien Augier,… Fernand Bournon, pages 613 et 614/676 de l’édition de 1883 Auteur Lebeuf, Jean (1687-1760). https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6376093c ↑
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FRAD093_80J Archives départementales de la Seine-Saint-Denis Seigneurie de Gournay-sur-Marne 1554-an VIII
(Ancienne cote aux Archives départementales des Yvelines : 53; AD93 J80J5 Ratification et enregistrement par le roi d’une vente faite par la maréchale d’Hocquincourt, dame de Gournay, à Etienne Le Vasseur, seigneur du château de Gournay, de l’emplacement d’une maison brulée pour en appliquer une partie du prix de vente à la réparation du pont de Gournay. ↑
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Selon la requête en opposition de M. Louis de COURSILON de DANGEAU, Prieur de Gournay, le 2/12/1718 à la vente aux enchères des biens du Sire de Bourvalais délaissés à sa majesté et adjugés à La Princesse de Conti ↑
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Pierre tombale d’Étienne Levassor https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM93000523 de 1663 ↑
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Le fief de la Grapine rive gauche du Bras Saint Arnoul : un terrain qui sera plus tard à l’ouest la ferme et les potager du château rouge d’une part et d’autre part à l’est le château d’Heurtebise et son parc. ↑
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Tableau des propriétaires d’ Heurtebise par Mélanie Macouin Éveha 2019 ↑
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Cote / Source RE/LXVIII/2 Notaire LAURENT André Date 1668-09-15 Mariage
ANCELIN Louis conjoint LEVASSOR Mariehttps://francearchives.gouv.fr/fr/facomponent/39889f4c2764e6d85c742267cbcc263b31fa1dcb ↑
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L’engagement est un contrat par lequel un seigneur cède sa seigneurie ou une partie de celle-ci à un créancier noble, qui en prend possession et en jouit sous certaines conditions jusqu’au moment de l’extinction de sa créance ↑
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notaire Laurent André Paris 25 mai 1674 ↑
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fille légitimé de Louis XIV et de Louise de la Vallière ↑
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ou son comblement ↑
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Atlas de Trudaine 1745ca Grande Route de Paris à l’Allemagne par la Ferté pour le Président Mérault (1714-1763) Généralité de Paris planche vue n° 7 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b59695885 ↑
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Annales de la construction janvier 1858, Gallica. ↑
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Retronews ↑
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Retronews ↑
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https://patrimoine-archives.chelles.fr/galerie/galerie/images/35/n:173 ↑
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Bulletin municipal de juillet 1997 ↑