Les nymphées de Villeflix et leurs nymphes au XVIIIe siècle
par Ève Golomer
Les nymphées de Villeflix et leurs nymphes au XVIIIe siècle par Ève Golomer
Publié originellement au sein de la SHNGC dans Les Chroniques Historiques n°2 du 16 février 2021
Prélude à l’histoire
Les artistes plasticiens se sont inspirés de l’antique en Italie et en France dans les représentations statuaires des parcs et jardins. Ainsi, ils ont sculpté des personnages de la mythologie grecque et latine, et en particulier, des nymphes.
Dans la religion primitive, les nymphes qui présidaient spécifiquement aux fontaines, aux rivières et aux fleuves étaient l’objet d’une vénération et d’un culte particuliers. On leur consacrait des grottes qui par elles-mêmes se trouvaient être leurs sanctuaires. Elles s’appelaient Naïades, du mot grec næin qui signifie couler.
Peintes et sculptées jeunes, jolies, jambes et bras nus, ces nymphes sont appuyées sur une urne qui verse de l’eau, ou elles tiennent à la main un coquillage et des perles dont l’éclat relève la simplicité de leur parure (Commelin, 1837).
En 1352, le poète Pétrarque évoque la grotte de Fontaine-les-Vaucluses en Avignon (Brunon et Mosser, 2014). Cependant, en France, ce fut surtout à partir de François 1er que cet engouement prend de l’ampleur (Fontainebleau avec la grotte des pins, 1520, Meudon, ses terrasses et la grotte avec Belvédère, 1552).
Autour de Paris, les paysages champêtres, de grandes demeures de notables se développent, leurs jardins se parent aussi de grottes artificielles. Si ces grottes ont fait rêver leurs propriétaires grâce aux nymphes, bien des siècles après, elles continuent, par leur histoire ou leurs gravures, à nourrir l’imaginaire des lecteurs.
Au milieu du XVIIIe siècle, à Noisy le grand, au sein du parc qui agrémentait les coteaux du fief des seigneurs de Villeflix, Dézallier d’Argenville, théoricien en art des jardins, décrit deux grottes avec fontaines et jets d’eau ayant chacune leurs sculptures. Comme la plupart des grottes installées sur une déclivité de terrain (Brunon, 2004), les grottes du fief de Villeflix s’adossent à un mur de soutènement, pour la grotte en haut du parc ou à un coteau, pour celle d’en-bas. Elles animent, ainsi, ces lieux à forte pente.
Afin de se placer dans le contexte des archives de l’époque ancienne, l’orthographe de Noisy-le-Grand sera Noisy le grand.
Le présent exposé, d’une part, compare cartes et textes historiques des grottes de Villeflix, véritables monuments bâtis sur les coteaux de bords de Marne. D’autre part, il évoque le contenu, aujourd’hui disparu, de ces grottes noiséennes, par des clichés contemporains d’autres lieux historiques d’Ile -de-France sur des coteaux en bord de Seine, donc au sein d’un relief pentu, se rapprochant ainsi de celui du parc de Villeflix.
Les seigneurs du fief de Villeflix avant les nymphées
Les premières notions sur le fief de Villeflix remontent vers 1105 : Warinus de Villaflui est cité parmi les témoins de la renonciation de Dreux de Clacy à ses droits sur la voirie de Gournay au profit du prieur (site Mérimée cote PA93000013).
En 1207 ou 1208, Herbert, prieur de Gournay, concède, au cens de 6 deniers l’arpents, 30 arpents de terre du Bois-Raimond à « Willelmo militi de Villefluis« .
En effet, le fief de Villeflix, nom avec écriture orthographique variable au cours des siècles, faisait partie, lors du début de son existence, de la châtellenie de Gournay sur Marne.
Au XIVe siècle, Gournay devient propriété royale : un contrat du 26 mars 1330 par lequel Jean de Rouvray et Marguerite de Meulan, sa femme ont vendu la châtellenie de Gournay sur Marne à Jeanne d’Evreux, Reine de France et de Navarre (AN Q 1453-29). A partir de ce moment, la seigneurie sera confiée à un proche du pouvoir royal ou sera vendue. Ainsi au XVIe siècle, en 1512, Simon Coulon, conseiller du roi, trésorier général des guerres, était seigneur de Villeflix (Mentienne, 1919). Mais en 1577, la châtellenie de Gournay fut vendue par Henri III.
Le 27 août 1644, Jean-Jacques du Bouchet, chevalier, était seigneur de Villeflix et des Arches, il avait une fille unique, Elisabeth, citée en 1677 (Anselme de Sainte-Marie et Honoré Caille du Fourny, 1712).
Par contrat du 13 juillet 1683, Madeleine d’Elbeuf, veuve de Jean-Jacques Du Boucher, au nom et comme procurateur de Noël Bouton, marquis de Chantilly, Lieutenant général des armées du Roi, et de Dame Elisabeth Du Boucher son épouse, vendit le fief de Villeflix à M. Gaspard de Fieubet, vicomte de Beauregard, conseiller d’état (AD 78 26 J/1 O2-00 p.584).
Ce dernier fut propriétaire jusqu’à son décès en 1694, puis un texte notarié page 6, sera cité ci-dessous. C’est à cette époque que fut daté un des nymphées grâce aux recherches de Christelle Inizan et de ses collaborateurs (1998).
Début XVIIIe siècle, la première apparition iconographique des grottes du parc de l’ancien fief de Villeflix à Noisy le grand
Extrait de la feuille 2 de la carte topographique des environs de Paris levée et gravée par M. l’abbé Delagrive en 1731 (© Gallica.bnf.fr) afin de centrer le domaine de Villeflix.
L’enquête menée par Christelle Innizan (1998) au minutier central des notaires des Archives Nationales a permis, par la consultation des actes de mutation, d’affiner la datation entre 1695 et 1708 d’une des grottes, celle toujours présente.
Les textes d’archives étant succincts jusqu’en 1755, le document, début XVIIIe siècle ci-dessus, illustrerait alors, pour la première fois dans l’histoire iconographique de Noisy le grand, la présence d’une des grottes : le nymphée, en bas près de la Marne.
Sur cette représentation cartographique, ce monument, avec bassins extérieurs, est figuré par un seul point sombre, en deux dimensions comme un bassin en vue aérienne, en haut à gauche de la carte. Il est placé au sein d’un bosquet rectangulaire qui, en fait, se situe sur une zone très en pente de ce parc tout en terrasses. Une clôture au tracé épais sépare cette partie du parc de Villeflix du fief de Saint Sène figurant à gauche de cet extrait.
À cette époque, en bas de la carte, deux entrées pour le parc de Villefrit (qui devient Villefrix, puis Villeflix jusqu’à ce jour) encadrent la partie nord du fief des Arches démembré en 1632 (AD 78 26 J/2 ; 04 04 ; P.3 ; le 6 janvier 1632) comme celui de la Roche du Parc qu’on aperçoit tout juste sur le bord gauche du fief de Saint Sène.
Face à cette carte topographique de Villeflix, Lebeuf (1758) écrit qu’il y a « un parc considérable sur le coteau ».
A ce jour, l’identification cartographique a été rendue possible grâce aux descriptions de Dézallier d’Argenville qui lui sont postérieures. Afin de la préciser, seront présentés, simultanément, ci-dessous : les extraits du plan hydraulique dessiné, en 1774, à la plume et peint à l’aquarelle par un anonyme (Plan du château Et parc de Villeflix appartenant à Mr et Md la marquise de Béthune fait en 1774, MIF NUM 37.2.137, © Archives Musée Domaine départemental de Sceaux).
Les extraits de textes, écrits par Antoine-Nicolas Dézallier d’Argenville, Villefrit première édition en 1755 chez De Bure l’aîné à Paris (© Gallica, Bnf, Villefrit pages 269-271), sont reportés pour chacune des grottes, présentées ci-dessous, car ils correspondent bien aux dessins du plan hydraulique.
1° La grotte à la Nayade
La première grotte décrite par Dézallier d’Argenville est adossée au mur de soutènement de la partie haute du parc, sous le réservoir supérieur des eaux desservant sa partie médiane. Le plan complet est reproduit d’après l’original du musée de Sceaux dans le bulletin de la SHNGC décrivant le parc de Villeflix (Golomer, 2015).
La position de la nayade ou naïade qui tient une urne et citée par Dezallier pourrait être, soit debout comme le sont les nymphes de la fontaine des Innocents à Paris (mais, elles sont plus anciennes, sculptées en 1547 par Jean Goujon) ou agenouillée comme Surisna (ci-dessous) ou, peut-être allongée comme celle du sanctuaire des Sources de la Seine près de Dijon car Dézallier d’Argenville, dans l’édition de 1779, renomme « nymphe de la Seine » la nymphe qu’il avait appelée nayade en 1755.
Une des sources d’eau considérée miraculeuse était fréquentée par des malades espérant la guérison comme il était coutume de croire auprès de ces déesses mythologiques selon le sanctuaire des sources (ci-dessous) retrouvé près de Dijon.
Carte postale ancienne d’après la légende de la Seine (De Ponthieu, 1867) qui illustre l’ensemble paysager grotte et nymphe fluviale dans le parc du sanctuaire des Sources de la Seine qui appartenait, à cette époque, à la ville de Paris.
La nymphe de la Seine est une création poétique imaginée avant qu’on ne découvre la mythologique déesse Sequana et son sanctuaire créé pour la remercier de ses guérisons (ex-voto découverts lors de fouilles archéologiques et présentés au musée de Dijon).
2° La grotte au masque doré : le nymphée actuel
Sur la dernière terrasse proche de la Marne, une deuxième grotte a été aménagée en nymphée avec une mise en scène à partir d’un « masque ». La grotte de Villeflix est habituellement nommée nymphée dont sur la notice Mérimée. Le terme de nymphée serait réservé à une mise en scène de jeux d’eau où les nymphes sont figurées (Brunon et Mosser, 2014). Les jeux d’eau y sont importants : bassins, cascades cependant c’est à un masque qu’ils sont associés (il cacherait le visage, plus agréable, d’une nymphe ou celui d’un faune, fils d’une nymphe ?), ces caractéristiques apportent ainsi une précision à la dénomination « nymphée ».
La datation de la construction du nymphée est actuellement située entre 1695 et 1708 (patrimoine architectural, notice Mérimée, PA93000013).
La datation exacte du nymphée est complexe à fixer à partir des textes des archives écrits à cette époque et liés aux propriétaires seigneurs.
Le fief de Villeflix fut vendu, par contrat passé devant Lavalette notaire à Paris, le 17 octobre 1695, à Dame Marie Ricoul, veuve de Honoré Martin de la Roche, premier valet de garde-robe de feu le duc d’Orléans, par M. de Fieuber Launac maître des requêtes honoraire de l’hôtel et par Dame Elisabeth Blondeau, son épouse (AD 78 26 J/1 O2-00 p. 584).
Grâce aux détails professionnels figurant pour l’époux Honoré Martin de la Roche, une hypothèse peut être posée : il y avait un rapport étroit entre les propriétaires de Villeflix et les habitants du domaine de Saint-Cloud car le duc d’Orléans y demeurait.
De 1577 à 1583, le domaine de Saint-Cloud était la propriété de Jérôme de Gondi. Il avait fait aménager plusieurs grottes à l’italienne dans le grand parc dont celle du Parnasse richement décorée avec mise en scène de nymphée (Rostaing, 2013). Cette grotte a été conservée par Le Nôtre en 1659 car elle n’a disparu qu’en 1759 (Gatier, 2001). Auraient-elles inspiré celle de Villeflix ?
L’histoire descriptive du nymphée au domaine de Villeflix à Noisy le grand est celle d’une niche artificielle dans laquelle jaillit de l’eau sous forme d’un bouillon et qui s’appuie sur le coteau du relief naturel d’une zone boisée du parc en terrasses (Dézallier d’Argenville, 1755, 1779). Il est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 2 mai 2000.
L’ensemble de l’équipement, à l’intérieur du nymphée : masque, fontaines, cascades et bassins décrit par Dézallier d’Argenville, a aujourd’hui disparu. Ne restent à ce jour que l’appareillage de pierre, de rocaille et de silex, l’aménagement des bancs et la callade de cailloux lavés (Inizan, 1998). A l’extérieur, les 2 bassins se succèdent sur une dizaine de mètres vers le nord du jardin.
Ce cliché a été réalisé, depuis la grille extérieure, après la restauration du nymphée de Villeflix, le 27 octobre 2015 (© collection Eve Golomer) afin de cadrer le paysage de l’ensemble végétal du jardin où s’insère le nymphée, au sein de la propriété privée 10 allée de la grotte présente à Noisy-le-Grand.
Sur cet aperçu, la hauteur du nymphée peut être estimée en la comparant à celle d’un bâtiment annexe à la maison du propriétaire située au dessus, sur la première terrasse constituée par le toit du nymphée et proche du plan frontal de la façade de la maison. Elle serait de près de 3 mètres pour une longueur de 5-6 mètres.
A gauche, un escalier, probablement ancien, permet d’escalader la pente de ce lieu, pente que l’on aperçoit aussi de l’autre côté du nymphée, sur la droite du cliché.
Ce cliché pris, de plus près, un peu plus tard, lors d’un diagnostic patrimonial, permet aussi, grâce à un rayon de soleil éclairant le sommet du nymphée, de se rendre compte des dimensions, en particulier, la profondeur de ce monument par rapport à la maison située au-dessus du mur de soutènement de la deuxième terrasse, construite sur la pente du coteau (© Jean-Bernard Vialles, 2015, Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Ile-de-France).
La grotte du nymphée est construite en appareillage de pierres meulières, de rocaille et de silex. La rocaille, mot utilisé pour la première fois en 1636, est un « morceau de minéral, pierre, caillou, de forme tourmentée, que l’on utilise avec des coquillages pour construire des grottes artificielles, des décorations de jardins » (Racine, 2001).
Légende : La grotte, château de Villeflix, vue de la grotte de jardin, époque moderne, limite 17e-18e siècle (Carte postale ancienne autour de 1900, cote 120, Noisy-Le-Grand (Seine et Oise) © Archives Départementales de Seine-Saint-Denis, cote 2Fi).
L’entrée de cette grotte de jardin dite actuellement nymphée est en forme d’anse de panier. Le mur de soutènement en arrière du sommet du nymphée est bien visible. C’est au-dessus de cette deuxième terrasse que sera construit le bâtiment principal d’habitation contemporain.
La suite des deux bassins avec bouillons fut réduite à une petite cascade à la fin du XIXe siècle, à cette époque, il n’y avait pas de construction au-dessus
Le premier document d’archives, découvert jusqu’à ce jour étant la carte dessinée et gravée par Delagrive en 1731 (ci-dessus), ce sont les écrits postérieurs de Dézallier d’Argenville qui vont préciser la localisation de cette grotte « au bas de la terrasse ».
Afin d’imaginer le masque, le bouillon dont il est issu est un jet d’eau émis par la bouche et qui retombe en nappe dans un bassin ou une vasque de fontaine comme il est décrit pour plusieurs types de bouillon (de Bélidor, 1739).
Grottes et nymphée au parc de Sceaux
Sur la terrasse la plus élevée du domaine du grand château de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, au sein d’un lieu nommé Petit château de Sceaux, sur un cliché de mai 2012 (© Collection Marc Binazzi), cette fontaine est nichée dans un creux de rocaille.
Elle évoque, par son bouillon émis par un masque en coquillages tombant dans une succession de bassins, le masque doré de la fontaine du nymphée de Villeflix à Noisy le grand décrite par Dézallier d’Argenville.
Cette fontaine, située au parc de Sceaux avec mise en scène de nymphée, a été reproduite en 2000, à partir des descriptions d’archives de celle qui existait au tout début du XVIIIe siècle, proche de la datation du nymphée de Villeflix.
C’était l’époque où la Duchesse du Maine avait commandé sa réalisation pour le divertissement de ses enfants (Archives.Sceaux.fr).
Grottes au parc et aux jardins en terrasse du domaine de Saint-Cloud
Le coteau boisé de Saint-Cloud, en bordure de Seine, est particulièrement pentu et s’étend sur une plus grande superficie que celle du domaine de Villeflix, en bordure de Marne à Noisy le grand, mais ils ont en commun d’avoir des personnages et un parc dont l’histoire est très ancienne.
En 1577, Catherine de Médicis, veuve du roi Henri II, fait l’acquisition de l’hôtel d’Aulnay car elle avait eu connaissance de l’existence d’une précieuse source. En effet, ce petit domaine est traversé par le ru de Vaulichard et comporte une source d’eau potable. C’est pour cette source qu’elle achète la propriété, afin de conduire la précieuse eau jusqu’aux Tuileries (Gatier, 2001).
Après avoir eu plusieurs propriétaires, en 1658, le parc étagé en terrasses, sur les coteaux de la Seine, avait été réaménagé par André le Nôtre pour son propriétaire, Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV. Comme ce masque, avec bouillon, se situe, sur une des terrasses, au-dessus de la grande cascade du parc de Saint-Cloud, réalisé par ce grand concepteur de jardins historiques, il doit probablement dater de cette époque.
Gratté (1985) évoque l’art « grotesque » romain retrouvé dans la caverne de la Domus Aurea avec un décor étrange, ce masque pourrait en être aussi qualifié.
Le nymphée, en bas du parc de Villeflix, ne serait pas le vestige d’un monument prestigieux du XVIIe siècle comme celui du parc de Sceaux ou surtout, celui de la grotte du Parnasse du parc de Saint-Cloud du fait de leurs rapports historiques.
Ce présent exposé et les études d’archives d’Inizan (1998) qualifiant le nymphée d’édicule modeste, montre qu’il a, tout de même, fait partie, au tout début du XVIIIe siècle, d’un des plus beaux jardins en terrasse d’Ile de France.
L’art des jardins à Villeflix à la fin du XVIIIe siècle
Le style des jardins en France évolue et à Noisy le grand, le dessin des parterres en terrasse de Villeflix le suit. Sur cette carte, la place du nymphée prend de l’importance, il occupait près d’un quart de la superficie de la partie ouest (à gauche) du domaine de Villeflix avec deux sentiers qui y descendaient au cœur d’un grand bosquet ombragé.
Si l’entretien régulier de ce nymphée lui a permis de parvenir jusqu’à nos jours, la configuration des lieux concrétisent le rôle joué par le nymphée : lors de la promenade, ses bancs abrités invitaient à une agréable pause agrémentée par les divers bruits des eaux ainsi que par leurs échos sur les parois de rocaille. Les promeneurs croyaient-ils, ainsi, entendre murmurer la nymphe ?
Remerciements
A la Mairie de Suresnes et à ses équipes des archives municipales et des parcs et jardins.
Au responsable et à l’équipe de la bibliothèque du Centre de documentation Jacques Guillard (Société Historique de Noisy-le-Grand, Gournay-sur-Marne, Champs-sur-Marne et Archéologique de Marne-la-Vallée SHNGC).
À Roland Cardot, responsable de rédaction des publications éditées par la Société Historique de Noisy-le-Grand, Gournay-sur-Marne, Champs-sur-Marne et Archéologique de Marne-la-Vallée, pour sa relecture attentive et constructive du manuscrit.
Références
Anselme de Sainte-Marie et Honoré Caille du Fourny, pour Elisabeth du Bouchet dans Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des grands officiers de la couronne et de la maison du Roy avec les qualités, l’origine et le progrès de leur famille, Volume premier par la Compagnie des libraires, Paris, 1712, page 856.
Bernard Forest de Belidor, définition des fontaines pour la décoration des jardins, dans Architecture hydraulique ou l’art de conduire, d’élever et de ménager les eaux pour les différents besoins de la vie, tome second, partie 2, paragraphe 1438, Paris, chez Charles-Antoine Jombert, 1739 (Gallica, Bnf).
Hervé Brunon, Monique Mosser, L’imaginaire des grottes dans les jardins européens, Edition Hazan, Paris, 2014, document personnel, 400 pages.
Hervé Brunon, Grottes de la Renaissance en France, état de la question, colloque du 19 juin 2004 : Les décors profanes de la Renaissance Française. Nouvelles hypothèses, Journée d’études du Centre d’Histoire de l’Art de la Renaissance, Université Paris I Panthéon-Sorbonne sous la direction de Philippe Morel.
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois à partir de Versailles, Cerf & fils, 56 p.
Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, 1837, édition électronique mise en ligne par Pierre Palpan, 516 pages.
Antoine-Nicolas Dézallier d’Argenville, Villefrit, pages 269-271, dans Voyage pittoresque des environs de Paris ou Description des maisons royales, châteaux et autres lieux de plaisance situés à quinze lieues aux environs de cette ville, par M. D. *** [Dezallier d’Argenville], De Bure l’aîné, Paris, 1755, 364 pages.
Antoine-Nicolas Dézallier d’Argenville, Villefrit, pages 317-319, dans Voyage pittoresque des environs de Paris, ou Description des maisons royales, châteaux, autres lieux de plaisance, situés à quinze lieues aux environs de cette ville, 4e édition corrigée et augmentée par M. D*** [Dezallier d’Argenville fils], Debure l’aîné, Paris, 1779, 472 pages.
Pierre-Antoine Gatier, Domaine National de Saint-Cloud, étude documentaire, tome 1, étude préalable, septembre 2001, page 16.